À bientôt 81 ans, Michel Drucker de retour à la télévision: "La retraite? "Je ne connais pas ce mot"

Le 27 août prochain, les téléspectateurs de France 3 retrouveront un visage habituel sur leurs petits écrans. Après plusieurs mois d'absence, Michel Drucker, 81 ans le 12 septembre, fera son retour sur son canapé rouge de "Vivement Dimanche". Le présentateur, atteint de problèmes cardiaques, n'envisage pas la retraite :
La retraite? "Je ne connais pas ce mot. Quand mon chirurgien (...) m'a conseillé de lever le pied, je lui ai répondu: 'Vous rigolez?'. Si on a la chance d'avoir une passion comme métier, il ne faut jamais s'arrêter", assure l'animateur-star dans une longue interview à TV Magazine, le supplément télé du Figaro, publiée jeudi.
Celui qui disait, dans les Grandes Gueules sur RMC, en 2013, qu'il se donnait "dix ans pour arrêter", va finalement bien entamer sa 59ème saison sur le petit écran. Il assure qu'"avoir 80 ans aujourd'hui, ce n'est pas vieux".
Une nouvelle opération du cœur fin mars
Trois ans après une première lourde opération du coeur, il avait été hospitalisé pour des tests début février, ce qui avait entraîné l'interruption de son émission. Alors qu'il était initialement censé faire son retour en avril, il avait été réopéré fin mars.
"Cette fois-ci, j'ai commencé par me dire que c'était cuit", avoue-t-il.
"J'ai appris, heureusement plus tard, que les médecins considéraient que j'avais à peu près 20 % de chance de m'en sortir", dit-il, en ajoutant avoir vécu "des moments très difficiles, en particulier en soins intensifs".
"Je ne voulais pas me regarder"
Après l'opération, "j'avais perdu tous mes muscles, et je ne voulais pas me regarder dans une glace de peur de découvrir le visage d'un fantôme", raconte-t-il:
"Quand j'allais sous la douche, je n'enlevais pas la buée! Le jour où j'ai osé le faire, j'ai pris un coup terrible. Je ne me suis pas reconnu. J'étais un vieillard. J'ai alors vraiment pensé ne jamais refaire surface", poursuit l'animateur.
Il confesse avoir eu "l'angoisse" d'être évincé de l'antenne. "La gouvernance de France Télévisions, qui ne m'a jamais lâché, m'a demandé d'arrêter d'être paranoïaque", indique-t-il.