Bertrand Usclat: "Broute? Je pense que je passe définitivement à autre chose"

Non, il n'y aura pas un autre come-back d'une shortcom populaire, à l'instar de Bref. Broute, c'est fini, et "définitivement", fait savoir ce dimanche sur RMC Bertrand Usclat. L'acteur et humoriste, à l'affiche du film Avec ou sans enfants, qui sort en salles le 19 février, confie son souhait de "passer à autre chose". "Je pense car il ne faut jamais dire jamais", rajoute-t-il tout de même, prudent.
D'autant que, même si l'actualité brûlante de ces derniers mois "donne envie de rechausser les gants", Bertrand Usclat ne veut pas "retoucher" à Broute. "Le programme était tellement bien", se rappelle-t-il au micro d'Anaïs Matin.
Broute avait déjà fait son retour en 2024
De plus, le programme avait déjà fait son retour en avril 2024, dans un format différent de celui qu'on connaissait entre 2018 et 2022. Fini les épisodes de 2 minutes, la série se réinventait en Broute 24 et avec une durée avoisinnant les 20 minutes.
Un petit peu à l'instar de ce que Bref "saison 2" propose, là aussi avec des épisodes beaucoup plus longs, autour de 30 minutes. Dans laquelle Bertrand Usclat joue... son propre rôle, soit dit en passant.
L'acteur de 38 ans a l'esprit désormais tourné vers le cinéma, l'écriture et la réalisation. Avec toutefois toujours l'envie de "continuer à essayer, au maximum, de dépeindre des trucs sociétaux".
Avec ou sans enfants représente la parole de ceux qui n'en veulent pas et on la comprend", estime Bertrand Usclat
Justement, le cinéma, Avec sous enfants est le 9e film dans lequel l'acteur joue. Il partage l'affiche aux côtés de Tiphaine Daviot, Joséphine Draï et Rayane Bensetti. Une comédie réalisée par Elsa Blayau qui raconte les vacances de trois couples d'amis mais dont un seul est sans enfants.
"Les gens font ce qu'ils veulent mais j'aime bien le fait que la parole soit de ceux qui ne veulent pas d'enfants est représentée et on la comprend", commente Bertrand Usclat, qui confie qu'il n'était pas encore père lorsqu'on lui a proposé le scénario, en 2020.
"Inverser les stéréotypes de genre entre les parents"
"Les enfants sont une malédiction, une fois qu'ils sont là, on ne peut pas faire sans eux", dit-il non sans ironie. D'autant que dans le film, son personnage est écrit comme un papa "surmoderne", comme une "maman d'un temps passé qui un rapport charnel aux enfants", tandis que son épouse est écrite comme une "papa des années 80 égoïste. "C'était marrant à jouer, ça inversait les stéréotypes de genre entre les parents", décrit Bertrand Usclat.
Alors enfants ou sans enfants, de toute façon, selon lui, "ce sont ceux des autres qui sont les plus compliqués à supporter".