Plaintes des enfants d’Alain Delon contre sa compagne: qui est Hiromi Rollin?

Les trois enfants d’Alain Delon ont porté plainte contre Hiromi Rollin. Dans une interview télévisée, Alain Delon l’avait présentée comme sa "compagne japonaise". Il y a quelques semaines encore, il avait assisté avec elle à une projection privée et ils étaient apparus comme un couple, main dans la main, lui 87 ans, elle 66 ans.
Ils se connaissent depuis des années. Elle a été maquilleuse puis assistante réalisatrice sur plusieurs films du monstre sacré du cinéma français. Mais c’est en 2019 qu’il se sont rapprochés. Alain Delon a fait cette année-là un AVC. Et il a ensuite expliqué que pendant sa convalescence, il a été aidé par une personne. Une compagne japonaise qui s’est occupée de lui pendant des mois. Et visiblement, ils vivaient ensemble depuis à Douchy, la résidence de l’acteur dans le Loiret. Sauf qu’elle en a été chassée par les enfants.
De plus en plus agressive, injurieuse, selon l’avocat des enfants
Le facteur déclenchant, d'après Paris Match, c’est un appel d’Alain Delon mercredi matin à son fils aîné Antony. Un appel pour se plaindre que son chien ait été placé dans un chenil. Les trois enfants, Antony, Alain-Fabien et Anouchka se sont alors aussitôt rendus à Douchy. Ils ont changé les serrures pour que la compagne de leur père ne puisse pas revenir. Puis ils sont allés porter plainte pour harcèlement moral et détournement de correspondance. Et Antony a ensuite déposé une seconde plainte pour violence volontaire sur personne vulnérable, abus de faiblesse et séquestration.
L’avocat des trois enfants affirme qu’Hiromi Rollin se montrait de plus en plus agressive, injurieuse à l’égard d’Alain Delon et à l'égard de ses enfants. Elle n’aurait cessé d'isoler l’acteur de ses proches et de sa famille… C’est en tout cas ce que dit cet avocat, qui a communiqué très vite ce mercredi après le dépôt de plainte. On notera que l’on n’a que la version des enfants. Et on sait que dans les histoires de famille, c’est souvent plus compliqué qu’il n’y paraît…