Testament de Johnny Hallyday: "Ce que dit Sylvie Vartan est grave, mais il faut encore des preuves"
Dimanche, France 2 a donné la parole à Sylvie Vartan. Durant toute l'interview de la chanteuse et ex-femme du défunt Johnny Hallyday par son journaliste Laurent Delahousse, elle a taclé le comportement de Laeticia, sans jamais la nommer.
Sylvie Vartan a ainsi pris la défense de son fils David qu'elle a décrit comme "meurtri". Elle a également expliqué qu'elle ne croyait pas Johnny Hallyday "capable de déshériter ses enfants de son plein gré".
Une prise de position qui a fait réagir, lundi matin, Pascal Louvrier, écrivain et biographe du chanteur sur RMC:
"Ca voudrait dire que Johnny Hallyday aurait été forcé. C'est une affirmation très grave et lorsqu'on dit ça, il faut des preuves. Si Sylvie Vartan en a, il faut les fournir. Je n'y crois pas du tout car Johnny, on ne pouvait pas le forcer. Son ancien producteur Jean-Claude Camus, qui le connait depuis très longtemps, qui connait son tempérament et qui a eu des problèmes avec lui sur le plan professionnel, le sait très bien. Jusqu'à preuve du contraire, Johnny avait toujours gain de cause. Il vivait à 200 à l'heure, c'est une rock-star et je ne le vois absolument pas se faire manipuler par qui que ce soit".
"Les silences de Johnny Hallyday sont légendaires"
L'auteur de Johnny que je t'aime confie être "têtu" autour de toutes les théories du testament de l'idole des jeunes.
"Il a fait ce testament en toute conscience. Il a d'abord voulu protéger Laeticia, Jade et Joy en considérant, à tort ou à raison, que ces deux premiers enfants, Laura et David, avaient déjà eu leur dû. Avec Laeticia, il a trouvé une vraie famille qu'il n'avait pas eu avant, une stabilité, il a reconnu qu'il ne s'était pas occupé de David. Il considérait qu'il s'était certainement racheté en leur donnant plusieurs biens. Mais il y a des non-dits dans cette famille. Et les silences de Johnny Hallyday sont légendaires. L'héritage de Johnny, qu'on lui a légué, est intéressant: c'est l'abandon d'un père, l'absence d'une mère et, plus généralement, le manque. Ainsi qu'une volonté d'auto-destruction: quand le bonheur est là, on le détruit car on ne veut pas y croire. Il reproduit un schéma qu'il a lui-même subi".