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Affaire Maëlys: "Pour les parents, la perte de leur fille et le silence de Lelandais, c'est une double peine"

Il y a un an, la petite Maëlys disparaissait lors d'une fête de mariage. Ce lundi, une marche blanche est organisée en sa mémoire. L'avocat de la famille de Maëlys, Fabien Rajon, était l'invité de Bourdin Direct ce mardi matin.

Il y a un an jour pour jour, Maëlys, 8 ans, disparaissait lors d'une fête de mariage à Pont-de-Beauvoisin, en Isère. Une marche blanche est organisée dans la ville ce lundi après-midi à 15h. Les parents de la petite fille veulent lui rendre hommage mais aussi demander la vérité.

Nordhal Lelandais avait avoué avoir tué l'enfant près de 6 mois après son incarcération. Depuis l'ancien maître-chien de 35 ans s'est muré dans son silence.

"Une vraie souffrance pour les parents"

"C'est une vraie souffrance pour les parents. Il se sont vus infliger une double peine: la perte de Maëlys et l'attitude de Nordhal Lelandais qui a nié sa participation jusqu'au 14 février 2018. S'il a eu cette stratégie-là, c'est qu'il avait peut-être une idée derrière la tête, et cette idée a eu des conséquences directes sur l'enquête à savoir la disparition d'éléments utiles à l'enquête. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai évoqué une prise d'otages, parce qu'au drame du 26 au 27 août s'est ajouté pendant plusieurs longues semaines une prise d'otages par Nordhal Lelandais de mes clients", a expliqué ce lundi matin Me Fabien Rajon, avocat de la famille de la famille de Maëlys, sur RMC.

La quête de vérité est aujourd'hui essentielle selon lui: "La marche aujourd'hui, c'est un moment important pour la famille. C'est aussi un moment durant lequel ils vont demander la vérité, ils sont toujours en attente de la vérité. Aujourd'hui nous manquons d'éléments matériels pour savoir clairement ce qui s'est déroulé cette nuit-là".

Mis en examen pour "enlèvement" et incarcéré le 3 septembre dernier, puis pour "meurtre" fin novembre, Nordhal Lelandais a été également mis en examen dans deux autres dossiers, l'"assassinat" du caporal Arthur Noyer en Savoie, et l'"agression sexuelle" d'une de ses cousines âgée de 6 ans.

P.B.