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Agression de Prisca Thevenot avant le second tour des législatives: ce que l'on sait

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La porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot a été prise à partie avec son équipe de campagne, en train de coller des affiches de campagne à Meudon (Hauts-de-Seine). Quatre personnes ont été interpellées et une enquête a été ouverte.

La violence s'immisce dans cette campagne d'entre-deux-tours. Deux candidates aux élections législatives ont été agressées ce mercredi. Tout d'abord le matin, en Savoie, une candidate du RN a été violemment prise à partie par un commerçant sur un marché. L'homme a été placé en garde à vue "pour menaces de mort réitérées, injures et violences contraventionnelles".

Dans la soirée, c'est la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, également candidate à sa réélection dans la 8e circonscription des Hauts-de-Seine, qui a été prise à partie avec son équipe à Meudon.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Nanterre pour "violences commises en réunion sur un élu public".

Une quinzaine d'individus ont pris à partie, vers 20h, la petite équipe de campagne à Meudon, avec la ministre Prisca Thévenot, sa suppléante et un autre militant du camp présidentiel. Ils étaient en train de coller des affiches de la ministre, candidate dans la circonscription face au Nouveau Front populaire, lorsqu'ils ont été visés par des coups de poing et de trottinettes, évoque une source policière.

Trois mineurs interpellés

La suppléante de la candidate a été blessée légèrement au bras et sa voiture endommagée, selon une source proche du dossier. La ministre n'a elle pas été touchée. Elle a déposé plainte. Quatre personnes dont trois mineurs ont été interpellées. Une enquête a été ouverte par le parquet de Nanterre pour "violences commises en réunion sur un élu public". Le sénateur centriste Hervé Marseille, conseiller municipal de la ville, a tout de suite apporté son soutien à la ministre.

“C’est vraiment inadmissible qu’on ait à faire à des faits de violences aussi gratuits et aussi pénibles. Taper les gens avec une trottinette, ça ne s’invente pas, c’est de la dinguerie”, assure-t-il.

Le comité local de la majorité sortante n'avait identifié aucun danger ces derniers jours. La campagne de la candidate, suspendue brièvement mercredi soir, reprend ce jeudi. Des personnalités politiques de tous bords lui ont apporté son soutien, à commencer par le Premier ministre Gabriel Attal qui lui a exprimé sa "pleine solidarité".

Nicolas Traino avec Guillaume Descours