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Attaque au couteau d'Annecy: deux enfants encore en "urgence vitale"

Deux enfants en bas âge sont toujours en urgence vitale au lendemain de l'attaque d'Annecy, qui a fait six blessés dont quatre nourrissons.

Environ 24h après l'attaque au couteau d'Annecy, qui a fait six blessés dont quatre enfants en bas âge jeudi matin, l'état de santé des victimes est toujours préoccupant.

Deux des quatre enfants sont toujours hospitalisés dans un état grave au CHU de Grenoble. Il s'agit d'Alba et Ennio, une petite fille et un petit garçon, deux cousins de 2 et 3 ans que leur grand-mère promenait dans ce parc au bord du lac et qui ont été touchés par les coups de couteau de l'assaillant. Ce vendredi matin, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a confirmé que deux enfants étaient toujours en "urgence vitale".

Deux autres très jeunes enfants ont aussi été touchés dans l'attaque. Ettie, 3 ans, de nationalité britannique, est en urgence relative au CHU de Grenoble. Enfin, Peter, un Néerlandais de 22 mois, a été transféré dans un hôpital de Genève, en Suisse. Les familles de ces deux enfants étaient en vacances dans la région.

Un homme de 70 ans touché par l'assaillant puis par le tir d'un policier

Deux adultes font aussi partie des blessés. Manuel, un homme de 70 ans, est le plus gravement blessé. Il a d'abord pris un coup de couteau de l'assaillant puis a été touché par une balle tirée par les policiers au moment de l'intervention. Jeudi soir, il était hospitalisé à Annecy, stabilisé en réanimation après avoir été opéré. Enfin, Yusuf, un homme de 78 ans, a lui été victime de lacérations mais n'a pas été hospitalisé.

Les victimes se trouvaient dans le parc du Pâquier jeudi matin à Annecy lorsqu'elles ont été prises pour cible par Abdelmessih H. un Syrien de 31 ans, qui les a attaquées armé d'un couteau avant d'être interpellé par des policiers. Selon les premiers éléments, il s'est présenté comme un "chrétien de Syrie". Il avait obtenu le statut de réfugié en Suède et venait de voir sa demande refusée en France. Inconnu des services de police, il vivait à Annecy et était SDF, dans des conditions précaires, et fréquentait presque quotidiennement le Pâquier.

Nicolas Ropert avec Guillaume Dussourt