Attentats du 13 novembre: des avocats veulent l'indemnisation d'un "préjudice d'angoisse"

Un homme se recueille après les attentats du 13 novembre. - AFP
Emmanuel Domenach, vice-président de l'association "13 novembre Fraternité et Vérité":
"C'est un combat très important parce que la liste de préjudices sur lesquels se base ce fond de garanti ne prend pas en compte cette dimension de l'acte terroriste, et on perd peut-être la dimension principale. Quand vous êtes rescapés et que vous n'avez pas pris de balle, finalement physiquement vous allez bien, mais vous souffrez psychologiquement.
Cette angoisse vous allez la retrouver quand vous allez reprendre le métro, quand vous retournerez à un concert, quand vous allez travailler. L'angoisse est permanente. Quand vous signez cette indemnisation, vous ne savez pas ce que vous signez. La démarche des avocats permet de mieux comprendre ce qu'on indemnise."