Bagarre entre Booba et Kaaris: politesse mais agacement pour le "D.U.C" face au juge
Le procureur de Créteil a requis jeudi un an avec sursis contre les deux rappeurs ennemis un an de prison avec sursis contre les rappeurs pour leur rixe à l'aéroport d'Orly. Il a également réclamé des peines allant jusqu'à huit mois d'emprisonnement ferme pour les membres de leurs clans respectifs.
A la barre, les deux clans ont tenu la même ligne de défense pendant ces longues heures d'audience. Kaaris et Booba expliquent: ils savaient que l'autre étaient sur le même vol mais ils avaient l'intention de l'ignorer. Et puis, il y a eu des regards. L'un s'est avancé vers l'autre. Ensuite impossible de déterminer qui a commencé, qui a donné le premier coup.
Le procureur de la république parle d'ailleurs d'une scène de violence unique où il est justement impossible de définir qui a frappé, qui a provoqué, qui s'est défendu. Les coups sont partis et c'est pour l'heure, finalement, la seule certitude.
Les deux clans sont interrogés ensemble, soudés comme un seul bloc. Dans la salle d'audience, les soutiens, les fans commentent et rigolent... comme sur les réseaux sociaux.
Devant le président du tribunal, Booba est poli: pas d'insulte contre la justice comme dans ses textes. Mais le rappeur s'agace vite, répond froidement, le visage fermé et le poing serré.