"Ça sera plus sécurisé": les habitants du quartier Pissevin à Nîmes ravis de l'ouverture d'un commissariat

C’est ce mardi que doit ouvrir au public un poste de police dans le quartier Pissevin à Nîmes, emblématique de la lutte contre le trafic de drogue. Le quartier commence sa métamorphose dans le cadre d'un grand projet de rénovation urbaine. Plusieurs tours vont être détruites pour laisser place à de grands jardins.
Mais le plus attendu, c'est l'inauguration de ce nouveau poste de police. Elle doit avoir lieu le lundi 26 août, quelques jours après son ouverture. Un symbole pour le quartier quasiment un an jour pour jour après la mort du petit Fayed, 10 ans, tué par balles, victime collatérale du trafic de drogue.
Une ouverture qui suscite beaucoup d'espoir pour les habitants. Détruire pour reconstruire un avenir aux 16.000 habitants du quartier et notamment la tristement célèbre galerie Wagner, haut lieu du trafic de drogue, c’est l’espoir de Nahla qui attend beaucoup de l’ouverture du poste de police. “Ça sera mieux, ça sera plus sécurisé pour nous. Moi, je suis contente”, assure-t-elle.
Un investissement de 270 millions d'euros
Francine, aussi attend avec impatience le poste de police, mais pas dans n’importe quelles conditions. “C’est une bonne chose si vraiment, c’est un commissariat 24 heures sur 24 et avec suffisamment de personnels pour qu’ils puissent faire des rondes dans le quartier. Parce que si c’est pour rester toujours dans le commissariat, ça ne servira pas à grand-chose”, indique-t-elle.
Un poste de police qui ne devrait pas ouvrir la nuit et qui regroupera des agents de la police nationale et municipale. Bilal, salarié du centre social de Pissevin, lui est rassuré.
“C’est déjà ça qu’il soit présent en journée, d’avoir les forces de l’ordre à proximité ou même dans le quartier ça permet qu’il y ait moins de délinquance, etc. C’est un bon début. La ville a mis beaucoup de moyens donc j’espère que ça va être bénéfique”, insiste-t-il.
En plus du commissariat, une maison médicale et une médiathèque devraient voir le jour notamment pour un coût total 270 millions d’euros