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Police-Justice

Cannes: un marchand de sommeil démasqué par les inondations

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Trois femmes dormaient dans des caves inondables pour un loyer de 450 euros par mois, à Cannes. Leur marchand de sommeil a été interpellé à la suite des intempéries.

C’est l’affaire d’un présumé marchand de sommeil cannois, démasqué grâce aux inondations. Cela se passe il y a dix jours: certaines rues de Cannes sont envahies par les eaux après des pluies diluviennes. Et dans une impasse du quartier de la République, trois jeunes femmes en détresse sont sauvées par des voisins, qui découvrent leur existence.

Leur “logement” est totalement inondé. Et pour cause, puisqu’elles vivent dans des caves avec juste un soupirail. Personne ne savait qu’elles étaient là, dans des conditions indignes.

La matinale 100% info et auditeurs. Tous les matins, Apolline de Malherbe décrypte l'actualité du jour dans la bonne humeur, avec un journal toutes les demies-heures, Charles Magnien, le relais des auditeurs, Emmanuel Lechypre pour l'économie, et Matthieu Belliard pour ses explications quotidennes. L'humoriste Arnaud Demanche vient compléter la bande avec deux rendez-vous à 7h20 et 8h20.
RMC Police-Justice : À Cannes, un présumé marchand de sommeil démasqué lors des dernières inondations - 03/10
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Le suspect est un dentiste de 39 ans

Mais ces trois femmes de nationalité philippine, âgées de 25-26 ans, ne sont pas des squatteuses. Elles payaient un loyer de 450 euros par mois. Alors, rapidement, une enquête est ouverte. La police cannoise est saisie et n’a pas tardé à retrouver le propriétaire des lieux.

Mais c’est son profil qui étonne: il s’agit d’un homme de 39 ans, un professionnel de santé, dentiste à Cannes. Après 48 heures de garde à vue, il est ressorti libre, sans poursuite judiciaire pour le moment, mais l’enquête continue. Il n’imaginait sans doute pas qu’une inondation révèlerait cette situation…

En tout cas, cela a permis de sortir de là ces trois jeunes femmes, qui ont décliné l’aide proposée par la ville de Cannes, d’après Nice-Matin. Elles ont préféré trouver elles-mêmes un autre hébergement.

Guillaume Biet