"Casse du siècle" à Cannes: le Carlton et la société de sécurité condamnées

C'était il y a dix ans. Le 23 juillet 2013. Une exposition-vente d'un grand joailler se tient dans le célèbre palace Carlton, sur la Croisette, à Cannes. Souvenez-vous, juillet 2013, une exposition-vente d’un grand joailler se tient dans le célèbre palace de la Croisette. A 11h30, au moment où les bijoux sont sortis du coffre pour être placés en vitrine, un braqueur surgit.
Un homme seul, en pantacourt, casquette et foulard sur le visage. Armé d’un pistolet, il oblige les trois vigiles à se mettre à terre. En moins de trois minutes, il rafle 72 bijoux pour montant astronomique de 103 millions d’euros. Dix ans après, quelques diamants ont été retrouvés mais le braqueur solitaire, lui, n’a jamais été arrêté.
7,5 millions d'euros à verser
Pour son préjudice, le joailler a été indemnisé par son assureur, qui n’a pas voulu en rester là et qui a saisi la justice. La question étant de savoir qui est responsable du fiasco de la sécurité et donc qui va devoir payer? Un bras de fer est alors lancé entre le Carlton, l’assurance, l’entreprise de sécurité et l’organisateur. Tout le monde se renvoyait la balle, d’après Nice-Matin.
Le tribunal de commerce de Cannes a finalement tranché ce jeudi et a condamné le Carlton et son prestataire de sécurité, BSL, accusés d’amateurisme par les avocats adverses. Ils vont devoir verser 7,7 millions d’euros chacun à l'assureur Lloyd's. Une grosse somme mais qui reste loin des 70 millions que réclamait l’assureur.