RMC
Police-Justice

Christelle Doisy, "la mante religieuse", devant la justice

placeholder video
Surnommée “la mante religieuse”, Christelle Doisy (50 ans) va être jugée à partir de ce jeudi 12 septembre pour une série de délits commis dans toute la France.

C’est l’histoire d’une incroyable affabulatrice, déjà condamnée huit fois par le passé, mais qui n’a jamais cessé de mentir pour mieux escroquer. Christelle Doisy, de son vrai nom, est une femme qui a 50 ans et autant d’infractions reprochées: chèques sans provisions, faux documents pour obtenir des papiers, vol de chéquier…

Mais on l’accuse aussi d’avoir drogué aux médicaments sa jeune fille au pair pour l’escroquer ou encore d’avoir siphonné toutes les économies de son deuxième mari avant de disparaître, d’où son surnom de “mante religieuse”.

La matinale 100% info et auditeurs. Tous les matins, Apolline de Malherbe décrypte l'actualité du jour dans la bonne humeur, avec un journal toutes les demies-heures, Charles Magnien, le relais des auditeurs, Emmanuel Lechypre pour l'économie, et Matthieu Belliard pour ses explications quotidennes. L'humoriste Arnaud Demanche vient compléter la bande avec deux rendez-vous à 7h20 et 8h20.
RMC Police-Justice : La femme surnommée "la mante religieuse" doit être jugée à partir d'aujourd'ui - 12/09
1:48

Son premier mari également jugé

Mais elle n’est pas seule à être poursuivie par la justice. Son premier mari est soupçonné d’être son complice, ce qu’il nie. Il se dit, lui aussi, victime, manipulé. Mais pour le parquet d’Amiens, ces deux-là auraient mis en place une “économie de couple”, fondée sur l’escroquerie et la manipulation des autres. Avec, à chaque fois, une fuite en avant.

Ils ont ainsi déménagé une cinquantaine de fois en six ans, résume le Courrier Picard, multipliant les loyers impayés et les mensonges invraisemblables où s’entremêlent expériences médicales secrètes à l’étranger et soi-disant tueurs à gages. Au point que le couple avait même, un temps, recruté un garde du corps. Le tribunal d’Amiens a prévu deux jours pour juger toute cette affaire aux multiples rebondissements et autant de mensonges.

Guillaume Biet