Coup de théâtre au procès Pastor: le gendre avait bien commandité l'assassinat de la milliardaire
"Ces mots que vous attendiez de lui sortent de ma bouche", explique l'avocat de Wojciech Janowski aux jurés. "Il a voulu s'expliquer mais il n'a pas été entendu, victime d'un mépris permanent", poursuit Eric Dupond Moretti, "il a compris dès le début qu'il était présenté comme un type abject, le minable de service".
Dans le box, le gendre d'Hélène Pastor baisse la tête et pleure, lui qui était resté impassible pendant ces 5 semaines de procès. Oui, il a bien commandité le meurtre de sa belle-mère, non pas pour l'argent mais pour protéger sa compagne Sylvia, atteinte d'un cancer et qui subissait le harcèlement permanent de sa mère tyrannique, Hélène Pastor. En revanche, il n'a pas commandité le meurtre du chauffeur de la milliardaire, Mohamed Darwich.
Verdict attendu ce mercredi
Wojciech Janowski a présenté ses "excuses" à sa compagne et ses enfants mercredi. "Je n'ai rien à ajouter, j'exprime mes excuses à Sylvia (Ratkowski, la fille d'Hélène Pastor) et à mes enfants", a simplement déclaré l'ex-consul honoraire de Pologne à Monaco, quelques instants avant le retrait des jurés pour délibérer.
Avec ces aveux, son avocat espère ainsi diminuer la perpétuité avec 22 ans de sûreté requise par l'accusation. Hélène Pastor, 77 ans, héritière d'un empire immobilier monégasque, et son chauffeur égyptien Mohamed Darwich, 63 ans, avaient été mortellement blessés par balles, le 6 mai 2014, devant un hôpital à Nice.
Le verdict de ce procès-fleuve, dans lequel comparaissent 10 accusés depuis la mi-septembre, est attendu mercredi.