Darmanin relance l'idée des caméras-piétons pour les forces de l'ordre, les syndicats plutôt favorables
Après une semaine marquée par des violences policières et la crise politique provoquée par l'article 24 de la loi "Sécurité globale", le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a été auditionné lundi soir par la commission des lois de l’Assemblée nationale. Si la majorité recule et que l'article 24 de la proposition de loi "sécurité globale" va être réécrit, Gérald Darmanin, continue de le défendre comme il a continué à défendre les policiers face aux députés.
Le ministre de l'Intérieur a également annoncé la création d'un corps intermédiaire d'encadrement dans la police et la gendarmerie, d'avantage de formation en continue pour les policiers. Mais aussi la généralisation des caméra-piétons pour les forces de l'ordre. Une idée appréciée différemment par les syndicats de police.
"Difficulté de fonctionnement"
"Est-ce que le policier doit garder en permanence la caméra? l'idéal serait qu'il la déclenche à chaque intervention et il y a des interventions très rapides et le réflexe du policier c'est de préserver une victime ou d'interpeller un auteur", explique Bruno Bartocetti, secrétaire national du syndicat Unité SGP Police FO.
"Une caméra huit heures en fonctionnement sur un policer est-ce que ça va être possiblement technique? Il y a toutes ces questions-là qui posent problème, on va avoir se retrouver avec des difficultés de fonctionnement", prévient-il.