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Disparition de Lina: les recherches se poursuivent, des plans d'eau vont être sondés

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Quatre jours après la disparition de Lina, 15 ans, les recherches se poursuivent en Alsace. Après des battues infructueuses, les gendarmes vont sonder plusieurs étangs proches du dernier trajet connu de l'adolescente.

Lina, 15 ans, est toujours introuvable quatre jours après sa disparition. L'adolescente n'a plus donné signe de vie depuis samedi alors qu'elle devait se rendre à pied de son domicile à la gare de Sant-Blaise-la-Roche (Bas-Rhin) à trois kilomètres de là. Elle était censée prendre le train pour rejoindre Strasbourg où l'attendait son petit ami mais Lina n'est jamais montée dans le train selon la videosurveillance de celui-ci.

Mardi, une nouvelle battue encadrée par 35 gendarmes a rassemblé près de 400 personnes mais aucune trace de l'adolescente n'a été trouvée. Selon le procureur de la République "deux témoins ont vu Lina sur le trajet de la gare entre 11h15 et 11h30" alors que son téléphone a cessé d'émettre à 11h22 sur le secteur des recherches.

"Le téléphone n'émet plus, peut-être à cause d'une raison mécanique, plus de batterie, une chute accidentelle ou l'absence de réseau", explique Marc Rollang, capitaine de gendarmerie et porte-parole de l'association Gendarmes et citoyens, dans "Apolline Matin" ce mercredi sur RMC et RMC Story. "On peut imaginer une action volontaire, le fait d'éteindre son téléphone, une action involontaire, le manque de batterie et l'action d'un tiers", ajoute-t-il.

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Des recherches pour "écarter les hypothèses les plus malsaines"

Car toutes les pistes restent envisagées, a affirmé le procureur. Ce mercredi, deux plans d'eau qui se trouvent dans la zone de disparition de l'adolescente vont être sondés, a confirmé la procureure de la République de Saverne, Aline Clerot, dans un communiqué. Dix personnes, dont sept plongeurs, seront mobilisées dans cette opération de sondage.

"On ne peut pas se permettre d'écarter des pistes. La battue a permis d'évacuer la découverte d'un cadavre sur un espace proche. Aujourd'hui, on fait ces recherches pour écarter les hypothèses les plus malsaines", explique Marc Rollang.

La disparition de Lina a eu lieu dans la vallée de la Bruche, un coin reculé de l'Alsace. Aucune caméra ne se trouve sur le trajet de l'adolescente ni dans la gare où elle était censée prendre le train. Les gendarmes peuvent cependant exploiter le bornage des téléphones présents sur la route au moment de la disparition de la jeune fille ainsi que les caméras de vidéosurveillance privées, comme celles des distributeurs de banque.

Mais qui pourrait en vouloir à Lina? Très touchée, la mère de l'adolescente s'est exprimée à plusieurs reprises, tout comme son petit ami. "Toutes les hypothèses restent ouvertes, on ne s'interdit rien, même celle d'une action pathogène des proches, même si cette idée reste marginale", assure Marc Rollang qui "a bon espoir de la retrouver".

G.D.