Affaire Mbappé: "Les célébrités font signer une attestation" à leurs partenaires

Kylian Mbappé dans la tourmente. Une plainte pour viol a été déposée et une enquête ouverte autour d'un "incident" survenu dans l'hôtel de Stockholm où séjournait le joueur du Real Madrid et son entourage dans la nuit du 10 au 11 octobre dernier. Selon plusieurs médias suédois, le capitaine des Bleus est considéré comme "raisonnablement suspect", le degré de suspicion le plus faible dans une enquête policière suédoise.
Le footballeur a démenti et son avocate Me Marie-Alix Canu-Bernard assure ce mercredi sur BFMTV que le champion du monde 2018 n'a rien à se reprocher et "ne voit même pas de quoi on parle".
"On a une procédure pour nos clients célèbres"
La veille des faits supposés, Kylian Mbappé avait été photographié se rendant dans une boîte de nuit de Stockholm, après une sortie au restaurant en compagnie de son ex-coéquipier au PSG Nordi Mukiele, son garde du corps et son assistante personnelle.
Jean-Baptiste, juriste et assureur, exerce dans un cabinet d'avocat qui travaille avec des célébrités, et se dit "surpris" par cette affaire: "On a une procédure pour nos clients célèbres. Quand ils sortent en boîte de nuit, ils ont une attestation pro et formulée, pré-écrite par nos services, de consentement", raconte-t-il aux Grandes Gueules.
"S'ils rencontrent une jeune fille ou un jeune homme, l'acte sexuel et intime est complètement cassé, parce qu'ils font signer l'attestation avec prise de photo de la pièce d'identité", explique-t-il sur RMC et RMC Story.
Un "timing" troublant pour l'avocate de Mbappé
Comme Kylian Mbappé, son avocate s'étonne du "timing" de cette affaire, alors que l'attaquant est en plein conflit juridique avec le PSG portant sur le versement de primes et salaires pour un montant de 55 millions d'euros. "Lorsqu’il va à Stockholm, il y a un paparazzi et un journal qui sort l’information avec sa photo. Donc il a été pisté. Quelqu’un savait qu’il allait à Stockholm. Et comme par hasard, ce même journal sort une information au terme de laquelle il y aura une plainte qui aurait été déposée", constate l'avocate Marie-Alix Canu-Bernard.
"C'est pour ça que ça me surprend beaucoup", renchérit Jean-Baptiste, le juriste. "Je pense que le monde médiatique cherche le buzz", estime-t-il, même s'il ne veut pas contester la parole de la potentielle victime. "Mais on est dans un monde où l'argent règne", conclut-il.