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Attaque à Paris: la garde à vue du deuxième suspect levée, un autre homme en garde à vue

Attaque à Paris: la garde à vue du deuxième suspect levée, un autre homme en garde à vue

Attaque à Paris: la garde à vue du deuxième suspect levée, un autre homme en garde à vue - AFP

L'homme qui se trouvait à proximité du lieu de l'attaque a été mis "hors de cause"

La garde à vue du deuxième suspect dans l'attaque au hachoir à Paris vendredi, devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, a été levée dans la nuit car cet homme qui se trouvait à proximité du lieu de l'attaque a été mis "hors de cause". La garde à vue de ce deuxième suspect a été "levée à 23H30" selon les enquêteurs à RMC.

Selon une source proche du dossier, son récit qui "consiste à dire qu'il a été témoin, a poursuivi l'auteur et a ensuite été menacé, a été corroboré par l'enquête" dans cette agression qui a fait deux blessés graves dans l'équipe de l'agence Premières Lignes.

D'après les informations de RMC, ce suspect a été arrêté "pour des vérification", nous expliquait un policier. Sur une vidéo-surveillance, on le voyait à côté de l’auteur présumé: les enquêteurs voulait vérifier s’il avait un lien avec l'attaque.

Il y a, ce matin, sept personnes en garde à vue: cinq hommes, arrêté vendredi lors d’une perquisition, à Pantin, en Seine-Saint-Denis. Ils se trouvaient dans l'un des domiciles présumés du principal suspect. Deux domiciles présumés du principal suspect ont en effet été perquisitionnés, celui de Cergy et celui de Pantin. 

Un ancien colocataire en garde à vue

Un homme a également été arrêté pendant la nuit: il s'agit d'un ancien colocataire du principal suspect. Ils se sont connus alors qu'il résidait dans un hôtel social à Cergy, dans le Val-d'Oise.

Le principal suspect, arrêté par la police place de la Bastille à la mi-journée vendredi, est un homme né au Pakistan et âgé de 18 ans. Il était arrivé en France encore mineur il y a trois ans. A l’époque, il a été pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance du Val-d’Oise: “il ne présentait pas de signe de radicalisation” selon le Conseil départemental. il n’est d’ailleurs pas fiché S. En juin dernier, il a été arrêté en possession d’une arme blanche, selon Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur.

L'attaque intervient en plein procès de l'attentat meurtrier qui avait visé l'hebdomadaire satirique en janvier 2015. Le parquet national antiterroriste (Pnat) a été saisi d'une enquête pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste", confiée à la brigade criminelle et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Maxime Brandstaetter avec Xavier Allain