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Faits divers

Aube: une employée de banque prise en otage plusieurs heures

GIGN (illustration)

GIGN (illustration) - AFP

Ce mardi 11 mars, un homme en possession d'une arme blanche a pris en otage au moins une personne dans une agence bancaire de Romilly-sur-Seine, dans l'Aube.

Un homme a été interpellé après avoir pris en otage une employée plusieurs heures durant dans une agence bancaire de Romilly-sur-Seine (Aube), entraînant un important déploiement de forces de l'ordre et l'intervention du GIGN mardi soir, a indiqué la préfecture.

La prise d'otage a débuté vers 18h dans le centre-ville et trois personnes ont été retenues, a indiqué la préfecture dans un communiqué. Deux d'entre elles "ont été libérées à 18h30 et 19h15", et la troisième, "une employée de l'agence" à 21h35, après des négociations avec le GIGN.

"C'est la négociation qui a permis une libération et une reddition", a précisé un officier du Sirpa, le Service d'informations et de relations publiques des armées, indiquant que le mis en cause a été "interpellé sans heurt", et placé en garde à vue.

Le preneur d'otage connu de la justice

L'homme est connu de la justice, a précisé la préfecture qui n'a pas d'élément sur ses motivations. "L'otage a été libérée (...) Tout s'est passé sans égratignure", s'est félicité le maire de Romilly-sur-Seine, Eric Vuillemin, saluant les forces de l'ordres déployées.

Le GIGN (Groupement d'intervention de la Gendarmerie nationale) a été mobilisé aux côtés de 65 gendarmes et des sapeurs-pompiers, selon la préfecture. Le forcené était en possession d'une "arme blanche", a précisé le Sirpa, confirmant des informations des médias locaux. Le périmètre de sécurité mis en place autour de l'agence bancaire va être progressivement levé, selon la même source.

Parallèlement à cette prise d'otage, un homme au volant d'un véhicule a tenté de forcer un barrage des forces de l'ordre déployées à Romilly-sur-Seine. Ces dernières ont fait usage de leur arme et "l'individu a été blessé légèrement", détaille le Sirpa, soulignant que les deux incidents sont "totalement dissociés". Le conducteur du véhicule n'a "pas du tout de lien avec les faits de la prise d'otage", explique le Sirpa.

C.A avec AFP