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Ce que l'on sait de la fusillade qui a fait un mort et un blessé grave dans le 16e arrondissement de Paris

La victime est connue par la justice notamment pour meurtre en bande organisée et trafic de stupéfiants. Quant à la femme grièvement blessée, une agent de sécurité de l’hôpital,  "son pronostic vital" était toujours engagé lundi soir.

Un homme froidement abattu et une femme grièvement blessé lundi en plein jour devant l'hôpital gériatrique Henry-Dunant du 16ème arrondissement de Paris. Le tireur est parvenu à s'enfuir après ce qui s'apparente à un règlement de comptes.

Un peu avant 14 heures, un individu ouvre le feu sur un autre homme devant l’hôpital. Quelques minutes, plus tôt, la victime prenait un café à emporter dans le restaurant de Matthias situé à proximité. Le restaurateur est témoin de la fusillade.

“J’ai entendu une détonation, je me suis retourné et j’ai vu un monsieur à terre. J’ai vu un autre monsieur arriver et lui mettre de balles dans la tête. Il était encapuché, avec un masque noir, trapu, balaise. Super froid en fait, il est parti comme il est arrivé, sans panique. On aurait dit que c’était son métier”, estime-t-il.

La piste d'un règlement de compte privilégiée

Le tireur prend la fuite sur un scooter. L’homme grièvement blessé décède peu de temps après. Une femme, agent de sécurité de l’hôpital est également touchée par un tir. Probablement victime d’une balle perdue. Une scène choquante dans ce quartier chic et tranquille de la capitale explique Matthias le restaurateur.

“J’ai vu tout le monde partir en courant quand ils ont entendu la détonation. Je suis allé voir le monsieur et quand j’ai vu qu’il était au sol dans une mare de sang, j’ai compris. C’est irréel, surtout à Paris, dans le 16e en face d’un hôpital de gérontologie. Ce n’est pas le genre de scène qu’on a l’habitude de voir”, assure-t-il.

La victime un homme de 33 ans est connu de la justice pour des faits liés au trafic de stupéfiants. À ce stade, la piste d’un règlement de comptes est privilégiée par les enquêteurs.

Jean-Baptiste Bourgeon avec Guillaume Descours