Disparition d'Agathe: la piste criminelle est "la plus probable"

Plus de deux mois après la disparition de la joggeuse de 28 ans Agathe Hilairet, dans la Vienne, l'enquête a avancé grâce à sa montre connectée. Les éléments renforcent la piste criminelle selon les informations du Parisien.

Nouveau rebondissement dans l'enquête sur la disparition d'Agathe Hilairet à Vivonne, dans la Vienne. La piste criminelle est "la plus probable" d'après une source proche de l'enquête, selon les informations du journal Le Parisien.

La joggeuse de 28 ans avait disparu le 10 avril, alors qu'elle partait faire un footing comme elle en avait l'habitude, avant d'être retrouvée morte, le 4 mai, par un promeneur, à plusieurs centaines de mètres de son itinéraire habituel.

Après des semaines d'enquête intense, la montre connectée de la jeune femme, retrouvée sur son corps, révèle une intervention humaine. En examinant le capteur cardiaque de l’appareil, les enquêteurs ont découvert une hausse importante, brutale des battements du coeur d'Agathe, comme un effort violent, juste avant de s'arrêter définitivement.

Une aggression mortelle ?

De quoi envisager l’hypothèse d’une agression mortelle selon Le Parisien. Mais le GPS de la montre met aussi en évidence une différence entre le lieu de la dernière activité de l’appareil et celui de la découverte du corps de la joggeuse. Le corps aurait donc pu être transporté, puis abandonné.

Cette hypothèse est renforcée par la position du cadavre, "difficilement compatible" avec une mort naturelle selon les experts. Mais aujourd'hui la raison de sa mort reste toujours inconnue, l'état du corps de la joggeuse étant trop dégradé pour le déterminer.

Une information judiciaire avait été ouverte le 14 avril pour "enlèvement et séquestration", avant que son corps ne soit retrouvé début mai. Des recherches mobilisant une centaine de gendarmes avaient été lancées.

Lucas Lauber