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Victime inconnue, alcool: ce qu'a dit le suspect qui a reconnu avoir éviscéré un homme dans la Somme

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L'homme interpellé après la découverte d'un corps égorgé et éviscéré à Pont-de-Metz dans la Somme, a reconnu les faits en garde à vue. Il a cependant nié connaître la victime et évoqué une rencontre le jour même avant qu'ils ne consomment de l'alcool ensemble.

Après la découverte du corps d'un homme de 32 ans égorgé et éviscéré à Pont-de-Metz dans la Somme, le principal suspect de 27 ans interpellé 24h après, a reconnu les faits en garde à vue.

Inconnu des services de police selon le procureur de la République d’Amiens, plusieurs éléments avaient conduit les policiers à s’intéresser à son profil, notamment un téléphone portable retrouvé à proximité du corps.

Toujours selon le procureur d’Amiens, le suspect et la victime habitaient dans le même quartier, sans que l’on sache pour l’instant s’il se connaissaient.

De la violence gratuite sur fond d'alcoolisation?

En parallèle, l’autopsie a permis de confirmer que le décès de la victime, fait suite à plusieurs coups de couteau au niveau du cœur et du bas du visage. Une large plaie au niveau du ventre a également été constatée par les enquêteurs.

Selon les informations de RMC, une paire de lunette cassée, n'appartenant pas à la victime, avait été retrouvée sur la scène du crime. C'est par ailleurs bien le téléphone du suspect, découvert à une centaine de mètres du corps, qui a permis de rapidement l'identifier. Lors d'une perquisition à son domicile, les enquêteurs ont relevé des traces de sang.

À ce stade de nombreuses questions restent en suspens notamment concernant les raisons d’un tel geste. Le suspect qui a reconnu les faits, a assuré ne pas connaître la victime. Ils se seraient retrouvés là tous les deux et auraient bu de l'alcool ensemble avant le drame.

"Les faits ont été monté en épingle", déplore l'avocate du suspect

D'après les premières déclarations du suspect, la victime aurait perdu connaissance et - pour un mobile encore inconnu - le suspect se serait acharné sur elle. Ce que confirme l'autopsie : une profonde plaie au thorax ayant touché le cœur, une douzaine de plaies au cou et au bas du visage ainsi que des plaies abdominales post-mortem.

"Les faits ont été montés en épingle. Il faut prendre énormément de recul sur ce qui apparaît sur les réseaux sociaux, la presse, depuis lundi (...). C'est déformé, amplifié", a déploré auprès de l'AFP l'avocate du suspect, Me Marie Fouquart.

G.D.