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Faits divers

Mont-Blanc: un alpiniste tué et quatre blessés après une chute de serac, deux Allemands "recherchés"

Le Mont-Blanc du Tacul (Haute-Savoie) le 17 septembre 2019

Le Mont-Blanc du Tacul (Haute-Savoie) le 17 septembre 2019 - Eric Feferberg / AFP

Un alpiniste est mort sur le Mont-Blanc du Tacul, après une chute de sérac dans la nuit de dimanche à lundi. Quatre autres personnes ont été blessées. Deux alpinistes allemands sont "recherchés" ce lundi soir.

Un alpiniste a été tué et quatre blessés lorsqu'un bloc de glace, un sérac, s'est détaché d'un glacier d'un sommet du massif du Mont-blanc dans la nuit de dimanche 4 à ce lundi 5 août 2024, a annoncé la préfecture de Haute-Savoie.

Cette chute de sérac, un bloc de glace de grande taille entouré de crevasses au sein d'un glacier, s'est produite vers 3h du matin "dans le secteur du Mont-Blanc du Tacul en Haute-Savoie, à environ 4.100 mètres d'altitude", précise la préfecture dans un communiqué.

Sur les cordées d'alpinistes qui se trouvaient à proximité, soit 15 personnes en tout, "le bilan provisoire fait état d'une victime décédée; d'une victime en urgence absolue; de trois victimes en urgence relative". "Les dix autres personnes s'en sont sortis indemnes", dit la préfecture.

Toutes les victimes prisent en charge

D'importants secours ont été mobilisés, avec des hélicoptères, des équipes cynophiles ou encore des secouristes. "L'ensemble des victimes a été pris en charge par les services de secours puis évacué vers les établissements hospitaliers de Sallanches et d'Annecy", selon le communiqué.

"D'après les premières informations recueillies, l'origine du déclenchement de la chute de sérac serait naturelle", fait encore savoir la préfecture.

Deux alpinistes allemands "recherchés"

Deux alpinistes allemands étaient "recherchés" ce lundi soir dans le massif du Mont-Blanc après la chute du sérac, a indiqué à l'AFP le Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne (PGHM) de Chamonix.

Les deux alpinistes, âgés 30 et 39 ans, "ont passé la nuit au refuge des Cosmiques, situé au pied du Mont-Blanc du Tacul", d'où étaient partis les victimes de ce bloc de glace. Depuis, "ils manquent à l'appel", a déclaré le PGHM, confirmant une information de BFMTV.

La rédaction avec AFP