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Faits divers

"Tout est cramé": un incendie détruit une partie du marché de Noël du Barcarès

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Plusieurs stands du marché de Noël du Barcarès, dans les Pyrénées-Orientales, ont brûlé dans la nuit de dimanche à lundi. Les organisateurs ont décidé de reporter l'ouverture du marché d'une semaine pour tout remettre en état.

"C’est une désolation, il n’y a plus rien." Pour certains commerçants participant au marché de Noël du Barcarès, dans les Pyrénées-Orientales, il ne reste plus rien. Un incendie s'est étendu sur 3.000 m² et a brûlé une partie des chalets, sept précisément, et plusieurs camions frigorifiques, dans la nuit de dimanche à lundi.

"Tout est cramé. Tout est parti en fumée. C’est ahurissant", se désole Jérôme, gérant d'un bar qui a été détruit par l'incendie.

Son associé, Dylan, n'arrive pas à y croire: "J’avais un bar avec une terrasse, calcinée maintenant. Et il n’y a plus de bar. Le coût? 20.000 euros". Leur espace de restauration devait ouvrir en même temps que le marché, ce samedi, qui réunit chaque année plus d'1,5 millions de visiteurs. Finalement, du restaurant, il ne reste que des cendres et l'ouverture du marché a été reportée. Elle aura lieu finalement le 23 novembre prochain.

L'origine de l'incendie inconnue

Un report qui doit permettre de tout remettre en état et aider les sinistrés. "On pourrait ouvrir le parc vendredi sans aucun problème, mais on n’a pas trop envie parce que d’une part ce ne serait pas très beau, et qu’on veut garder cette magie pour ce 25e anniversaire. On préfère le décaler d’une semaine de telle sorte que tout soit fin prêt, nettoyé, transformé, réparé, de telle sorte qu’on n’ait pas l’impression qu'il se soit passé quelque chose", explique Michel Sitga, le directeur général des services de la mairie du Barcarès.

L’enquête des gendarmes de Rivesaltes va se poursuivre pour savoir ce qu’il s’est passé. L'origine de l'incendie reste inconnue pour le moment. Aucune piste n’est privilégiée par le parquet. Accident ou acte criminel, "à ce stade il est beaucoup trop tôt pour se prononcer", dit le procureur de la République de Perpignan.

Jean-Wilfrid Forquès (avec TRC)