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Faits divers

Un homme condamné à 18 mois ferme pour agression sexuelle sur une fillette au Trocadéro

Trocadéro (illustration)

Trocadéro (illustration) - Dimitar DILKOFF / AFP

Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, un homme a embrassé de force une fillette de 7 ans au Trocadéro. Il a été condamné à 18 mois de prison ferme pour agression sexuelle.

Un homme de 25 ans a été condamné à 18 mois de prison ferme pour avoir agressé sexuellement une fillette dans la nuit de samedi à dimanche au Trocadéro, a appris l'AFP mercredi 3 janvier 2024 auprès du parquet de Paris, confirmant une information du Parisien.

Cet homme "connu sous une identité de nationalité afghane" a été condamné dans la nuit de mardi à mercredi à 30 mois d'emprisonnement dont douze avec sursis, avec "l'interdiction d'exercer toute activité en contact habituel avec les mineurs pendant trois ans", a indiqué le parquet à l'AFP.

Il embrasse de force une fillette de 7 ans

Il avait été interpellé dans la nuit de samedi à dimanche après avoir embrassé de force sur la bouche une fillette de sept ans, qui s'était momentanément éloignée de ses parents dans le quartier touristique du Trocadéro et qu'il tenait alors par la main et serrait contre lui, selon le parquet.

Le père était parvenu à l'immobiliser le temps que la police arrive sur les lieux. "Fortement alcoolisé", l'homme avait gardé le silence en garde à vue, ajoute le parquet.

Selon Le Parisien, le jeune homme de 25 ans, un ouvrier du bâtiment résidant en Île-de-France et au casier judiciaire vierge, a affirmé à l'audience ne pas se souvenir des événements car il avait trop bu.

"Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé. J'ai un trou de mémoire. Je me suis réveillé menotté dans la voiture de police", a-t-il dit.

Il blame l'alcool

Toujours selon le Parisien, il ne présente pas de problèmes psychiatriques et s'est aussi défendu en déclarant avoir du "respect pour les enfants". Son avocat, Me Teddy Orlandi, a lui affirmé que le "vrai problème" de son client était l'alcool, non les enfants.

Lors de son réquisitoire, le procureur a estimé qu'il ne s'agissait "pas d'un baiser volé" mais bien d'une "agression sexuelle".

"Pour une femme adulte, c'est une irruption violente dans l'intimité. Pour cette enfant, c'est infiniment pire. À cet âge, c'est une expérience perturbante et très traumatisante", a souligné le représentant du parquet, selon les propos rapportés par le journal.
CA avec AFP