"Une fois à terre, les coups sont tombés": le ténor Franck Asparte témoigne après avoir été agressé devant chez lui

Une agression devant chez lui, à Nice. C’est ce que dénonce le ténor Franck Asparte, avec des faits qui ont eu lieu mercredi dernier. Un conflit l’oppose "depuis des années" à un commerce de nuit, situé en bas de son immeuble. Selon son récit, il a voulu déloger des jeunes qui étaient dans le hall puis sa femme a été insultée, avant qu’il soit frappé. Une plainte a été déposée et une enquête a été ouverte pour "violences en réunion avec ITT inférieure à huit jours", confiée à la police judiciaire de Nice.
"Nous sortions vers 17h45 pour aller à une réunion et trois jeunes étaient installés dans le hall d’entrée de notre immeuble pour fumer et boire, témoigne Franck Asparte dans Apolline Matin ce lundi sur RMC et RMC Story . L’un des jeunes était d’ailleurs l’un des employés. Je leur ai demandé de quitter ces lieux, qui sont privés. Une fois sur le trottoir, les invectives ont plu, jusqu’aux insultes contre mon épouse."
"J’ai demandé à ce jeune homme très insultant de me répéter de vive voix et de près ces insultes, poursuit le chanteur lyrique. J’ai eu à peine le temps de le prendre par le colback que son cher collègue m’a pris par derrière. Et une fois à terre, les coups sont tombés sur ma tête, parce que c’est plus simple de frapper quelqu’un qui est à terre. Ce sont des gens très courageux…"
"Beaucoup de gens ont peur"
Franck Asparte, qui n’a pas encore eu de rendez-vous de médecine légale pour être fixé sur son ITT, assure avoir reçu le soutien d’autres habitants. "Beaucoup de gens ont peur", estime-t-il. "On ne sait pas si quand on va rentrer, on va tomber sur une bande de jeunes plus ou moins agressifs. C’est un peu la roulette russe", explique-t-il au micro de RMC.
Depuis l’agression qu’il dénonce, ce commerce de nuit se fait plus discret… "Quand ils sont pris la main dans le pot de confiture, ils font le canard. Pour l’instant, ils ouvrent très tardivement et c’est très, très calme", expose Franck Asparte. Selon lui, les autorités locales pourraient prononcer une fermeture administrative de trois mois à l’encontre de cette supérette.