Insultes racistes à Cergy: l'homme recherché par la police interpellé
Un homme interpellé mardi après l'agression raciste subvenue à Cergy-Pontoise (Val d'Oise). Une enquête judiciaire a été ouverte après la diffusion d'une vidéo d'un homme proférant des insultes racistes à l'encontre d'une femme à Cergy dans le Val-d'Oise dimanche.
"Suite aux menaces et injures proférées hier soir à Cergy, repris sur un certain nombre de réseaux sociaux, nous ouvrons une enquête judiciaire d'initiative pour identifier l'auteur et établir les faits", a assuré la Police nationale du Val-d'Oise sur Twitter.
Ce mardi, selon les informations de RMC, cet homme, recherché par les forces de l'ordre, a été interpellé, selon des sources concordantes. Il a été conduit en garde à vue et sera auditionné prochainement.
"Il a été interpellé dans la matinée sans violence à Paris et a été placé en garde à vue", a indiqué à l'AFP une source policière du Val-d'Oise.
Dans cette vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on voit un homme dans la rue s'adresser à une voisine qui le filme et proférer de nombreuses insultes racistes:
"Espèce de sale noire, personne te touche même avec un bâton. Pendant 800 ans on vous a vendu comme du bétail. Je suis Algérien, nous, les Algériens ont vous a vendu comme du maïs", ajoute-t-il.
L'établissement fermé sept jours pour calmer le jeu
Selon la femme qui filme, l'homme qui l'invective s'en serait pris juste avant à un livreur qu'il aurait traité d'"esclave". Dans la vidéo, le suspect assure travailler au restaurant juste en bas. Sur Facebook, l'établissement a démenti assurant vouloir également porter plainte mais d'autres internautes ont confirmé que l'homme impliqué travaillerait bien dans le restaurant.
Lundi, plusieurs vidéos partagées sur les réseaux sociaux montraient une dizaine de personnes devant le restaurant où travaillerait l'homme filmé en train de proférer des insultes pour lui demander des comptes.
A l'appel du collectif la Brigade antinégrophobie, près de 150 personnes s'étaient rassemblées lundi après-midi devant le restaurant où s'est déroulé l'agression.
La préfecture a pris un arrêté de fermeture administrative de l'établissement pour sept jours pour "nécessité de l'ordre" et "tranquillité publique".