"Je ne retire rien de ce que j'ai dit": accusé de sexisme, l'avocat de Gérard Depardieu se défend

Alors que le procès de l'acteur Gérard Depardieu, accusé d'agressions sexuelles sur deux femmes lors d'un tournage en 2021, se tenait fin mars, la défense de son avocat, Mᵉ Jérémie Assous, a fait débat.
Durant les quatre jours du procès, il s'était adressé à sa consoeur en l'appelant "Madame", "Chère amie", ou "Mademoiselle". "Aller pleurer", avait-il aussi proposé, avant de qualifier son rire "d'hystérique" ou sa voix "insupportable".
Vendredi 28 mars, un collectif de 200 avocats a signé une tribune dans le journal Le Monde pour dénoncer le "sexisme" de Maitre Jérémie Assous et critiquer ses méthodes.
Invité des Grandes Gueules sur RMC mardi 1er avril, il a pu répondre à ses détracteurs.
"J'ai l'impression que les plaignantes ont découvert le contradictoire", répond l'avocat, interrogé sur ces propos envers le camp adverse. "J'ai rempli mes fonctions dignement", continue Mᵉ Jérémie Assous, "j'ai fait du droit".
"J'ai fait du droit"
Pour l'utilisation du mot "hystérie", l'avocat se justifie mais ne s'excuse pas. "Je ne vois pas pourquoi c'est mal (de dire cela) si c'est vrai", a-t-il déclaré, provocateur. D'autant plus que l'avocate des plaignantes "a été la première à utiliser ce mot à mon égard", selon lui.
"Je ne retire absolument rien de ce que j'ai dit", assure Me Jérémie Assous.
Pour l'homme, il ne fait aucun doute que ces critiques sur son travail ne sont qu'une stratégie pour "essayer de le neutraliser". La seule violence a été l'éclatement "de leurs mensonges face "au mur de la vérité", assure-t-il au micro des Grandes Gueules. "Le dossier se fissurait puis s'effondrait", ajoute-t-il.
Balayant d'un revers de la main les accusations de sexisme de ses 200 collègues, il répond: "Ce sont 200 malheureux qui s'offrent un peu de référencement sur Google (...) Je ne suis pas là pour plaire mais pour défendre".