Procès de Gérard Depardieu: à la barre, des témoins dont Fanny Ardant défendent le "génie" de l'acteur

Les réquisitions du parquet attendues ce jeudi 27 mars au procès de Gérard Depardieu. L'acteur de 76 ans comparaît depuis lundi pour agressions sexuelles sur deux femmes lors du tournage du film Les volets verts en 2021.
Pour le troisième jour de procès mercredi, les témoins ont été auditionnés. À la barre, le directeur-photo, le chef opérateur son ou encore le chef machiniste sur Les volets verts. Mais aussi l'actrice Fanny Ardant. Elle est apparue en robe noire en dentelle, sourire éclatant envers Gérard Depardieu.

C’est elle qui a été la première des témoins à s’avancer à la barre et elle ne tarit pas d’éloges sur le comédien qu’elle qualifie d’ami de la première heure.
“Il est le génie et toute forme de génie porte en lui une forme d’extravagance”, dit-elle.
Les paignantes soutenues par certains membres de l'équipe du tournage
Comme elle, nombreux sont les témoins qui s’avancent devant le président pour affirmer qu’ils n’ont jamais assisté aux actes décrits par les plaignantes. Les deux femmes peuvent toutefois compter sur le soutien de certains membres de l’équipe de tournage des “volets verts”.
L’une d’elle raconte: “J’ai vu Amélie coincée entre les cuisses de Gérard Depardieu. Ce n’est pas possible, ça n'existe pas”. Deux autres femmes racontent, en pleurant, comment, elles aussi, ont vécu des agressions sexuelles de la part du comédien. "On ne pouvait pas porter plainte de peur de ne plus jamais travailler dans le cinéma", disent-elles. L’une d’elle lâche même "Gérard est quelqu'un de dangereux".
"Une agression, c'est plus que ça je crois", se défend Depardieu
""Je n'ai pas fait d'agression sexuelle, une agression c'est plus grave que ça je crois." "Plus grave que quoi ?", l'a interpellé l'avocate de Sarah, Me Claude Vincent. "Plus grave qu'une main aux fesses. Enfin, je n'ai pas mis de main aux fesses !", s'est empressé d'ajouter l'acteur.