La colère de la famille d'Axelle Dorier, tuée par un chauffard qui n'est pas poursuivi pour homicide
Ouverture ce mardi, aux assises du Rhône, du procès après la mort d'Axelle Dorier en juillet 2020 à Lyon. La veille de son anniversaire, cette jeune femme de 23 ans avait été mortellement percutée par une voiture, et traînée sur plusieurs centaines de mètres. Après un délit de fuite, le conducteur et son passager s'étaient finalement rendus à la police quelques heures plus tard.
Les deux frères d’Axelle sont présents dans ce parc lyonnais le soir du drame. “On fêtait l’anniversaire d’Axelle et aussi celui de mon frère et moi puisqu’on est nés à un jour d’intervalle”, indique un des frères.
Selon Evan, les choses dégénèrent quand une altercation éclate devant le parc entre des invités et deux voitures. Le ton monte, les esprits s’échauffent, et l’un des véhicules force le passage.
“J’ai entendu crier le nom de ma sœur. Quand je suis arrivé, j’ai demandé où elle était et personne n’a su me répondre. Je ne voyais pas Axelle, j'ai juste vu les traces sur le sol. Je me suis mis à courir pour retrouver Axelle”, se souvient-il.
“C’est révoltant"
La jeune femme est retrouvée sans vie 800 mètres plus loin. Aujourd’hui, le conducteur ne comparaît pas pour homicide, mais pour violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Incompréhensible pour Théo. “C’est révoltant. Mais j’espère qu’ils vont enfin avouer ce qu’ils ont fait et assumer en fait”, appuie-t-il.
Esthéticienne, Axelle voulait mettre ses talents au service des malades. Une générosité évoquée par ses parents, Pierre et Sophie.
“Elle était remplie de gentillesse, toujours prête à aider les uns et les autres. C’était une jeune fille souriante et toujours tournée vers les autres”, indiquent-ils.
Le conducteur encourt 20 ans de prison. Le verdict est attendu pour ce vendredi.