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Marseille: l'un des détenus évadés d'un fourgon cellulaire arrêté en état d'ébriété

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L'homme a été interpellé sur le rond-point du Prado alors qu'il était très alcoolisé. Il s'est montré violent avec les policiers, mordant notamment l'un deux.

Sa cavale aura duré quatre jours: un des quatre détenus évadés d'un fourgon cellulaire entre le tribunal et la prison des Baumettes à Marseille a été arrêté vendredi, en état d'ébriété, ont indiqué lundi des sources policières.

Dès le lendemain de l'évasion du 14 octobre, l'un des quatre fuyards s'était rendu lui même à la police. Seuls deux évadés sont donc toujours en fuite lundi. "Il avait dû fêter sa libération anticipée", commentait-on lundi à la Direction départementale de la sécurité publique des Bouches-du-Rhône, en confirmant cette arrestation révélée par le quotidien régional La Provence.

C'est vendredi soir, vers 22h30, au coeur de Marseille, rond point du Prado, que la cavale s'est terminée pour Karim M., un homme de 28 ans, selon La Provence. En état d'ébriété avancé, il est muni d'une grille d'égout et s'apprête à fracasser les vitres d'une voiture quand il est arrêté par les policiers, avertis par le service de sécurité du Parc Chanot, le parc des expositions voisin.

Placé en cellule de dégrisement

Insultes aux policiers, tentative de rébellion, morsure d'un des agents de sécurité: très excité, l'homme est placé en garde à vue, en cellule de dégrisement.

"Après avoir refusé de donner son nom, il avait donné une fausse identité", précisait-on lundi du côté de la DDSP: "Mais grâce à ses empreintes nous avons réalisé qu'il était l'un des individus recherchés après l'évasion. Quant à son identité réelle, elle reste à déterminer".

De source proche du dossier, cet individu était notamment mis en cause pour vol avec violence et pour une précédente évasion.

Ce n'est que lors de leur arrivée aux Baumettes, le 14 octobre, vers 18h50, que les policiers se sont rendus compte que quatre hommes manquaient à l'appel sur les 17 embarqués au départ, au tribunal de Marseille. Aucun des fuyards n'était classé "détenu particulièrement signalé", a déclaré le procureur au lendemain de l'évasion de ces quatre hommes qui venaient d'être jugés pour des faits commis en détention.

Lors du transfert entre le tribunal et la prison, les trois policiers à bord se trouvaient à l'avant du fourgon. L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) et la direction centrale de la police judiciaire ont été saisies de ce dossier.

La rédaction avec AFP