Messe pour les victimes de pédophilie: "Le plus gros besoin est celui d'être reconnu"
Claudette est retraitée. Dans les années 1960, elle a subi des sévices sexuels de la part de trois prêtres dans la banlieue de Lyon. "A tour de rôle, ils passaient dans ma chambre, et ils faisaient ce qu'ils avaient envie", se remémore-t-elle. Cette retraitée a attendu 50 ans pour en parler à ses enfants.
Même si les faits sont prescrits, elle a également tenu à porter plainte. Pour Claudette, c'est une forme de thérapie. "Le plus gros besoin est d'être cru et reconnu, mais il y a des barrières, les enfants et tout ça. Je n'ai jamais vu de psychologue, je n'ai jamais voulu en voir parce que j'ai toujours réussi à passer tout ça. A l'âge que j'ai, je me suis dit que c'était la meilleure des thérapies", explique-t-elle. Claudette compte maintenant raconter son histoire dans un livre, pour inviter d'autres personnes âgées à s'exprimer.