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Police-Justice

"Ça remet tout ça en question": après le meurtre de Louise, le choc dans le quartier du suspect Owen L.

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Deuxième nuit en garde à vue pour le suspect du meurtre de la jeune Louise, cette collégienne de onze ans qui avait disparu en rentrant de son collège d'Épinay-sur-Orge dans l'Essonne vendredi dernier. L'ADN du jeune homme a été retrouvé sur le corps de la collégienne, dont il était un voisin. Il habitait le même quartier, d'où la stupéfaction sur place.

L'ADN du principal suspect a été retrouvé sur les mains de Louise, cette fillette poignardée à mort et retrouvée morte dans la nuit de vendredi à samedi, en Essonne. C’est le parquet d’Evry qui en a fait l’annonce mardi en fin d'après-midi.

Cet homme de 23 ans vit à Epinay, à quelques centaines de mètres de là où vivait Louise. Il a été arrêté lundi soir. Il est depuis interrogé pour meurtre sur une mineure de moins de 15 ans. Et sur place, les voisins de Louise et d'Owen L. sont inquiets. Ils décrivent un quartier très calme.

Owen L., habite dans une maison à moins de 400 mètres de la résidence de Louise et à quelques minutes seulement du collège où elle était scolarisée. Il est un habitué du quartier et de sa rue principale. De quoi inquiéter Joséphine, voisine de Louise.

“Ça fait un choc parce qu’on se dit que si on a des jeunes hommes comme ça dans la résidence ça fait un peu peur. On est angoissé, c’est sûr”, assure-t-elle.

Les parents du quartier pas rassurés

José, lui, habite dans la même rue que le suspect et sa famille. Quand il apprend la nouvelle, c'est la stupéfaction. “Nous on a souvent nos petits enfants qui sont avec nous. On les emmène avec nous tout ça, mais bon, on était loin de penser à ce genre de chose. C’est tranquille ici quand même, il n’y a jamais rien, il n’y a pas de bruit…”, décrit-il.

Même chose pour Sophie, qui habite quelques maisons plus loin. Elle est en train de se balader avec sa fille.

“Ça fait peur. Moi, j’ai trois enfants. Ça remet en question notre organisation en tant que parents comme par exemple le fait de laisser nos enfants aller à l’école tout seul, ou les laisser sortir pour aller voir leurs copines, leurs copains… Ça remet tout ça en question”, pointe-t-elle.

Mardi soir, la maison de la famille d'Owen était encore inaccessible, entourée d'une rubalise et de policiers.

Lucas Nitzsche avec Guillaume Descours