Mort d'une femme poussée sur les rails du RER B : le suspect serait un récidiviste

L'individu suspecté d'avoir tué une femme de 52 ans en la poussant sur les rails du RER B, vendredi matin, à la station Cité Universitaire avait déjà fait l'objet d'une procédure pour tentative d'homicide volontaire, selon les information révélées par le Parisien.
Le 2 octobre 2011, l'homme, alors âgé de 30 ans, pousse pour la première fois sur les rails, un usager du métro parisien, à la station Strasbourg-Saint-Denis. En tombant au centre de la voie, la victime atterrit dans la fosse "anti-suicide" ce qui lui permet d'avoir la vie sauve.
"La victime est tombée vraiment au bon endroit pour éviter d’être électrocuté et de se faire écraser par la rame" expliquait, à l’époque, un policier.
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Il avait bénéficié d'un non-lieu
Interpellé, le suspect fera alors l'objet d’une procédure pour tentative d’homicide volontaire mais bénéficiera d'un non-lieu pour irresponsabilité pénale. Hospitalisé sous contrainte pendant cinq ans, il voit cette mesure abrogée en 2016 après l'avis favorable d'un collège d’experts psychiatriques.
Samedi matin, au lendemain du meurtre du RER B, le suspect, qui a avoué les faits, a été placé de nouveau en infirmerie psychiatrique.