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Policier en détention à Marseille: la contestation progresse dans d'autres villes

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La contestation contre le placement en détention provisoire d'un policier à Marseille s'installe dans la durée et s'étend à d'autres villes françaises. Plusieurs centaines de policiers sont toujours en arrêt-maladie ce mercredi.

Quelques jours après le placement en détention provisoire d'un policier, pour violences en réunion sur un jeune homme en marge des émeutes, à Marseille, la sécurité publique mais aussi certains services de police judiciaire ont rejoint le mouvement pour soutenir leur collègue.

L’ensemble des fonctionnaires de la BAC de la ville a arrêté le service, et les activités des agents sont considérablement ralenties dans le département. Si les interventions d’urgences restent traitées, les patrouilles sont moins nombreuses et les délais d'attente sont plus longs pour le 17.

Certains policiers suivent l'appel du syndicat de gardiens de la paix Unité SGP Police FO. Comme ils n'ont pas le droit de grève, ils utilisent le code administratif, numéro 562. Autrement dit, ils n'effectuent pas de travail d'initiative, mais ils assurent les urgences et sont présents au commissariat.

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La région parisienne touchée

D'après ce syndicat, le mouvement s'étend, notamment dans plusieurs villes du sud-est, en région parisienne, et ailleurs en France. D'autres policiers ont fait le choix de se mettre en arrêt-maladie, mais impossible de mesurer leur nombre, le ministère de l'Intérieur refuse de communiquer des chiffres.

Dans le Var, avec 10% des effectifs en arrêt, certains services ne sont pas opérationels. À Marseille, des agents de la police judiciaire disent avoir aussi rejoint le mouvement. D'après nos informations, le mouvement touche aussi certains commissariats de Seine-Saint-Denis, comme Montreuil, Épinay-sur-Seine, Noisy-le-Sec et Saint-Denis.

Lucile Pascanet