Procès de l'affaire Fiona: la colère du père de la fillette, "C'était une mascarade"

Un nouveau procès en appel sous tension devant les assises de Haute-Loire: après une première audience d'appel qui avait tourné au fiasco, l'affaire Fiona revient lundi devant la justice avec l'espoir de percer le mystère de la fillette disparue en 2013. Le père de Fiona, Nicolas Chafoulais, réclame toujours et encore la vérité..

A l'automne, une première audience d'appel avait tourné au fiasco. L'affaire Fiona revient lundi devant les assises de Haute-Loire avec l'espoir de percer le mystère de la fillette disparue en 2013, et le risque d'une nouvelle querelle entre avocats. 

Cécile Bourgeon, la mère condamnée à 5 ans de prison en première instance pour avoir menti pendant des mois en parlant d'un enlèvement de l'enfant, et Berkane Makhlouf, son ex-compagnon condamné à 20 ans de réclusion pour avoir porté des coups fatals à Fiona, comparaissent à nouveau au Puy-en-Velay.

"On a déshumanisé l'affaire"

Toujours en l'absence du corps de la victime, que les accusés disent avoir enterré dans une forêt autour de Clermont-Ferrand mais qui n'a jamais été retrouvé. Et toujours avec un grand flou sur les faits - les deux anciens toxicomanes se rejettent la faute ou avancent l'hypothèse d'un accident.

De son côté, le père de Fiona, Nicolas Chafoulais, espère surtout que les circonstances toujours inconnues de la mort et de la disparition de sa fille reviendront au centre des débats, comme il l'indique au micro de RMC:

"C'était une mascarade. On était au théâtre au tribunal! On ne parle même plus des faits, de ce qu'il s'est passé. On parle d'avocats qui se tirent dans les pattes. Mais ce qu'il s'est passé la semaine du 12 mai 2013, on en parle plus. On a déshumanisé l'affaire. Il va falloir recentrer sur cette affaire car on est là pour ça". 

Gwenaël Windrestin et X.A