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Saisie de 2 millions d'euros au Rassemblement National: "On se fait saisir pour des motifs qui n'ont rien à voir" assure Louis Aliot

Louis Aliot a regretté que l'un des juges chargé d'instruire le dossier lié à la saisie d'une subvention destinée au Rassemblement National, ne savait même pas qu'elle était le travail d'un assistant parlementaire.

Invité des GG, Louis Aliot député Rassemblement national des Pyrénées-Orientales et vice-président du parti d'extrême-droite, est revenu sur la saisie de deux millions d'euros par la justice, pour des soupçons de détournement de fonds européens destinés aux assistants parlementaires. Pour Louis Aliot, la saisie repose sur des motifs "qui n'ont rien à voir".

"Les deux magistrats utilisent un articule du code pénal qui est fait pour le grand banditisme et le trafic de drogue. Ces saisies-là doivent avoir une relation entre l'objet saisi et l'argent détourné". Pour lui, ces histoires d'assistants parlementaires concernent également d'autres partis comme la France Insoumise ou le Modem.

"J'ai demandé au juge ce qu'était le travail d'un assistant parlementaire, il n'en savait rien"

Il a aussi évoqué le rôle des assistants parlementaires, rôle méconnus des juges qui ont décidé la saisie: "Quand j'ai demandé au juge ce qu'était le travail d'un assistant parlementaire, il n'en savait rien", a assuré le vice-président du Rassemblement National.

"Un assistant parlementaire, cela peut-être quelqu'un qui gère un agenda. Il y a des textes qui évoluent. L'Assemblée nationale dans sa loi de moralisation, explique que c'est un travail d'assistant parlementaire et politique", a tenu à rappeler Louis Aliot.

Les GG (avec G.D.)