Seine-et-Marne: un policier blessé par un chauffard lors d'un contrôle routier

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Un jeune policier a été blessé dans la nuit de mercredi à jeudi à Mitry-Mory, en Seine-et-Marne, par un chauffard qui a refusé de s'arrêter à un contrôle avant de percuter délibérément son véhicule.
Le conducteur, repéré par un équipage de la BAC après avoir grillé un feu rouge et effectué des embardées sur la voie publique, a refusé de s'arrêter et a forcé un barrage de police, a indiqué une source policière. Il a alors percuté la portière du véhicule duquel sortait un agent, jeune adjoint de sécurité, lui roulant également sur le pied.
La victime, qui a eu "la frayeur de sa vie", souffre de douleurs aux cervicales, au bassin et au dos, mais ses jours ne sont pas en danger, a-t-elle ajouté. Le mis en cause, jeune majeur, était en garde à vue jeudi pour refus d'obtempérer aggravé par la mise en danger de la vie d'autrui et tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique, a précisé le parquet de Meaux.
Par ailleurs, à Fontainebleau, vers 3h, le conducteur d'un véhicule, alcoolisé, a également refusé de s'arrêter à un contrôle. En prenant la fuite, il a mis "un coup de volant" en direction de la voiture d'un fonctionnaire, qui a réussi à éviter le choc, selon une source policière. Âgé de 26 ans, il est poursuivi pour conduite en état d'ivresse, refus d'obtempérer avec mise en danger de la vie d'autrui, a indiqué le parquet de Fontainebleau, précisant toutefois que l'enquête "n'a pas prouvé qu'il voulait percuter les policiers".
Ces incidents surviennent alors que les policiers ont été visés par des actes violents récemment: l'attaque aux mortiers d'artifice du commissariat de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) et l'agression par balles de deux policiers à Herblay (Val-d'Oise). Un policier a aussi été gravement blessé après avoir été renversé par une voiture lors d'un contrôle dans la nuit de mardi à mercredi dans l'Essonne. Reçus jeudi matin à l'Elysée par Emmanuel Macron après cette série d'agressions, les syndicats de police ont assuré avoir obtenu des "engagements" sur une loi prévoyant un durcissement de la répression pour les "agresseurs de policiers".