Soupçonnés de radicalisation, deux policiers désarmés après la tuerie de la préfecture de police

Deux policiers soupçonnés de radicalisation ont dû rendre leurs armes après la tuerie à la préfecture de police de Paris, selon nos confrères du Parisien.
Le premier policier désarmé est un capitaine de police de 39 ans. En 2011, il avait éveillé les soupçons de ses collègues qui décrivent un homme qui s'ostracise, qui se laisse pousser la barbe. Une enquête interne conclu que l'agent est religieux, pas radicalisé. Depuis, plus aucun signalement le concernant. Mais "par principe de précaution", il a été suspendu jeudi matin.
Le second policier travaille au commissariat de Villeneuve-la-Garenne dans les Hauts-de-Seine. L'homme de 34 ans, est un converti à l'islam.
Accusé de prosélytisme et de sectarisme, il incitait par exemple ses collègues musulmans à prier sur leur lieu de travail et à éviter les femmes.
Dans un premier temps il a été révoqué, sanction contestée par le tribunal administratif en 2018. Aujourd'hui il est toujours en poste mais il a été désarmé cette semaine.
Ces signalements interrogent au sein de la police. Selon un représentant syndical, la vigilance doit s'appliquer mais sans tomber dans la chasse au sorcières.