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Police-Justice

Un braqueur se fait rattraper à cause de son plâtre et des bonbons

L'homme a été condamné à trois ans de prison ferme (Photo d'illustration)

L'homme a été condamné à trois ans de prison ferme (Photo d'illustration) - AFP

Un homme a été condamné à trois ans de prison ferme lundi, après avoir tenté de braquer un bureau de tabac à Saint-Étienne (Loire) en décembre 2021. Il avait été interpellé peu après les faits, confondu par sa jambe dans le plâtre et par des bonbons retrouvés dans son manteau.

Après avoir tenté de braquer un bureau de tabac de Saint-Étienne en décembre 2021, un homme a été condamné à trois ans de prison ferme ce lundi. Il avait été interpellé peu après sa venue dans l'établissement et les preuves étaient formelles.

En effet, ce jour-là, le gérant d'un bureau de tabac voit entrer deux individus louches dans son troquet. Ils s'attardent, mais n'achètent que des malabars. Le patron décide de les mettre à la porte, car il les soupçonne de faire du repérage pour cambrioler son magasin.

Il avait raison: 15 minutes plus tard, les deux jeunes hommes sont de retour. Gantés et masqués, le premier porte un marteau et l'autre un couteau. Le duo demande la recette de la caisse.

Un plâtre à la jambe gauche

ll y en a pour 1.600 euros et les deux braqueurs s'enfuient avec. Sauf qu'ils ne courent pas très vite: l'un des deux braqueurs porte un plâtre à la jambe gauche.

Des passants le voient s'engouffrer dans un immeuble, dans une rue voisine. Quelques minutes plus tard, la police s'y rend et découvre qu'un habitant du 4ème étage est justement plâtré. L'homme a été interpellé et incarcéré.

Face au tribunal, lundi, le jeune homme conteste les faits. Il affirme que quand il sortait avec sa jambe plâtrée, il était obligé de s'appuyer sur des béquilles. Pour les malabars retrouvés dans sa doudoune, il assure qu'ils ont été achetés dans un autre tabac.

Son ADN retrouvé dans des gants

Pour couronner le tout, pendant son interpellation, les policiers ont retrouvé des gants très similaires à ceux portés par les braqueurs, en bas de son immeuble. Son ADN a été retrouvé à l'intérieur. Le prévenu continue de nier toute implication et explique qu'il se servait de ces gants pour faire le ménage. Cela n'aura pas convaincu le tribunal.

Lucile Pascanet (édité par AB)