"Une pourriture. Il nous terrorisait": au procès Valérie Bacot, la famille de Daniel Polette témoigne
Quatrième jour du procès de Valérie Bacot à Chalon-sur-Saône ce jeudi. Cette femme de 40 est jugée pour avoir tué d'une balle dans la tête son mari qui l'a battait et la prostituait. Place ce jeudi aux expertises psychologiques pour tenter de comprendre les mécanismes de défense et d'acceptation de cette femme battue qui a subi toute sa vie.
Et mercredi, ce sont les proches et les anciennes compagnes de ce mari violent qui ont témoigné à la barre, et une chose est sûre, cet homme ne manque à personne.
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"Il nous terrorisait"
Chez les Polette, c'est bien Daniel, le fils et frère violent, qui tenait la barre. Des coups contre son père, des menaces contre sa mère. Sa soeur, Mireille, n'en a que de mauvais souvenirs.
"Il faut que les gens comprennent ce qu'il était avant. Une pourriture. un détraqué, un pervers sexuel. Il nous terrorisait toujours, il n'y avait rien qui allait... De la violence tout le temps. Ce qui est sûr c'est que ce n'est pas à moi qu'il manque, d'ailleurs je crois qu'il ne manque à personne. C'est ça la vérité vraie".
Il avait violé sa petite soeur qui a témoigné pétrifiée à la barre
Car, bien avant les atrocités subies par Valérie Bacot, l'homme avait déjà violé sa petite sœur. Elle a témoigné pétrifiée à la barre. Sa vie est depuis détruite. Et Alain, le frère de Daniel Polette, lui en voudra éternellement.
"Bien sûr qu'il le méritait. Il a violé sa soeur quand même, on ne peut pas le pardonner, ce n'est pas possible. Pour Valérie, j'espère qu'elle sera libre, la victime c'est elle, c'est personne d'autre. Elle doit ressortir libre de ça, comme toutes les femmes qui ont subi ça."
Sur sa chaise, Valérie Bacot écoute ces témoignages, miroirs de son propre calvaire. Elle espère que ce procès leur permettra à tous de gagner ce dernier combat contre son ex-mari.