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Vent de colère dans l'opposition après les propos de Christophe Castaner sur le premier secrétaire du PS Olivier Faure

Le ministre de l'Intérieur a évoqué les divorces de l'actuel Premier secrétaire du Parti socialiste. "Si mes propos l'ont blessé, je les regrette. Il n'y avait aucune menace", a déclaré hier soir le ministre pour éteindre la polémique.

Christophe Castaner regrette. Le ministre de l'Intérieur affirme qu'il n'y avait aucune menace dans ses propos mercredi matin sur France Inter lorsqu'il a fait référence à la vie privée de son ancien ami Olivier Faure.

Le ministre de l'Intérieur a évoqué les divorces de l'actuel Premier secrétaire du Parti socialiste "se disant "étonné des leçons de morale" d'Olivier Faure, "que je connais bien et que j'ai accompagné dans ses divorces et ses séparations". Le Premier secrétaire du PS, qui a lui parlé d'une "faute grave" du ministre, dans une décla à la presse en début d'après-midi à l'Assemblée.

Pas simple d'évoquer le cas Castaner avec les députés de la majorité qui tous esquivent. Les oppositions parlent elles toutes d'une même voix pour dénoncer les méthodes du ministre de l'Intérieur. 

"Quand on est ami et qu’on a des peines dans la vie, on en parle à ses amis. Alors maintenant quand on a un ami qui est susceptible de devenir La République en Marche, il faut s’attendre à voir sa vie déballée sur la Seine. C’est vraiment odieux, c’est infâme, ils n’ont aucune retenue", dénonce Jean-Luc Mélenchon, président de La France Insoumise.

Marine Le Pen réclame le départ de Castaner

À la droite de la droite, c'est une nouvelle occasion pour réclamer la démission de Christophe Castaner comme le réclame Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National.

"C’est un peu la cerise sur le gâteau. Voilà un ministre de l’Intérieur qui est incapable d’assurer notre sécurité et qui, de surcroit se permet de mettre en cause la liberté d’un dirigeant de l’opposition. Il faudrait peut-être qu’Emmanuel Macron pense à libérer le pays de monsieur Castaner", estime-t-elle. 

Olivier Faure demandait mercredi après-midi au président de la République de convoquer son ministre. Mais l'Elysée n’a fait aucun commentaire.

Pierrick Bonno avec Guillaume Descours