Affaire DSK: Jack Lang répond aux féministes

Jack Lang. - -
C'était le 16 mai au soir, sur France 2. Invité à réagir à la toute récente incarcération à New-York de Dominique Strauss-Kahn, Jack Lang avait estimé que « ne pas le libérer, alors qu'il n'y a pas mort d'homme, quelqu'un qui verse une caution importante, ça ne se fait pratiquement jamais » dans la justice américaine. Bien mal lui en a pris. Hier dimanche, le député socialiste du Pas-de-Calais faisait partie des politiques « machos » contre lesquels plusieurs associations féministes avaient appelé à manifester à Paris. On reproche à l'ancien ministre d'avoir banalisé les accusations portées contre DSK.
« On a fantasmé sur ce que j'avais dit »
Des reproches qui scandalisent l'intéressé. « Le fait rapporté par moi dans cette phrase est une évidence absolue », se défend-il sur RMC ce lundi matin. « Dans le système américain la tradition est de libérer conditionnellement sous caution une personne qui a été incarcérée, sauf en cas de crime de sang, d'homicide, mort d'homme, meurtre, assassinat.. On peut appeler ça comme on veut. En l'occurrence, il n'y avait pas crime de sang ! Et alors à partir de là, on a affabulé, inventé, fantasmé sur ce que j'avais dit. Ca m'a doublement indigné: en tant que professeur de droit et en tant que militant féministe ».