"Au niveau local, le clivage gauche-droite n’a plus de sens", assure le maire de Toulouse adoubé par LaREM et LR pour les municipales

Investi par Les Républicains et La République en Marche pour les municipales de 2020, le maire de Toulouse réfute le clivage gauche-droite au niveau local.

Un maire pas comme les autres politiquement pour la 4e ville de France. Membre des Républicains mais maire "sans étiquette" de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a été adoubé par LR et La République en Marche pour les municipales de 2020: "J’ai proposé un large rassemblement et nous avons donc pris une étiquette commune appelée 'Aimer Toulouse'", explique l’élu ce mercredi sur RMC.

"La moitié des candidats de la liste ne seront pas membre d’un parti politique et dans l’autre moitié, il y aura une grande pluralité où les clivages nationaux seront mis de côté et tout le monde enfilera le même maillot avec sur le dossard : Toulouse !", détaille le maire.

Vers un troisième mandat ?

Une décision "naturelle", assure Jean-Luc Moudenc qui précise que la majorité qu’il dirige actuellement est déjà plurielle avec des républicains et des membres de La République en marche en son sein. S’il estime que le clivage gauche-droite est toujours pertinent sur certains sujets, il peut disparaître sur certaines problématiques : "Au niveau local, le clivage gauche-droite n’a plus de sens", explique le maire de Toulouse. "C’est au niveau de la vie quotidienne que l’on peut rassembler des familles en désaccord sur la politique nationale".

Élu maire en 2004 à la suite de la démission de Philippe Douste-Blazy appelé au gouvernement, l'ancien député de Haute-Garonne, avait perdu l'élection de 2008 avant de retrouver la tête de la mairie après sa victoire sur le maire sortant Pierre Cohen en 2014.

Guillaume Dussourt