Borloo chez Bourdin : Une dissolution ? « Je demande au président d’y réfléchir »

Jean-Louis Borloo, président de l'UDI. - -
Jean-Louis Borloo était l’invité de Jean-Jacques Bourdin ce mercredi à 8h35 sur RMC et BFMTV.
Sur la légitimité de François Hollande
8h50 – Jean-Louis Borloo : « Il a été élu par le peuple français sur une politique gouvernementale. Le président est légitime en France jusqu’à la fin de son mandat. En revanche, la politique qu’il mène ne permet pas de redresser la France et le retour au peuple doit se faire sur la politique gouvernementale et pas sur le statut du chef de l’Etat ».
Sur l’UMP
8h50 – Jean-Louis Borloo : « Personne ne considère que l'UMP n'est pas vraiment à droite. Il y a eu une évolution. Nous avons plus que des différends, mais nous ne sommes pas dans le clan des gauches. Nous tendons la main aux déçus de Hollande ».
Sur l’accord UDI-Modem
8h50 – Jean-Louis Borloo : « J'espère une charte commune avant la fin de la semaine prochaine. Notre ami Bayrou est clairement entré dans l’opposition. Nous aurons une liste commune aux européennes. Une primaire commune pour la présidentielle, j’y suis favorable. L’Europe est à un virage, il faut la rebâtir, elle est en grande difficulté ».
Sur les municipales à Paris, accord avec les listes de NKM ?
8h49 – Jean-Louis Borloo : « Il n'y a pas encore d'accord. On va exiger des têtes de liste, l'ensemble des centristes représente entre un quart et un tiers des élus de Paris. A Marseille, il est probable que l'on soutienne Jean-Claude Gaudin ».
Sur le tweet injurieux envers M. Maréchal-Le Pen
8h47 – Jean-Louis Borloo : « Je lui ai envoyé un message de soutien. Elle est un élu de la nation. On insulte la démocratie et l’Assemblée nationale à travers elle. Cela ne fait pas de moi un soutien au FN. C’est inacceptable ».
Sur les Français et la politique
8h45 – Jean-Louis Borloo : « On a un peu de mal à présenter un vrai projet. Nous, au centre, on a un vrai projet, on veut proposer une alternative au pays. Je veux un plan de cohésion sociale. Il faut revenir sur les heures supplémentaires, alléger les charges sur les entreprises, relancer un programme de logement, il faut une réforme de la justice, il faut une institution judiciaire indépendante. On peut relancer notre pays. Je ne suis pas un désespéré, on sait redresser ».
Sur le budget
8h44 – Jean-Louis Borloo : « Personne ne sait à quelle sauce il va être mangé. Je ne voterai pas le budget dans l’état actuel ».
Sur une éventuelle dissolution ?
8h43 – Jean-Louis Borloo : « On est dans une situation où on a l’impression que le gouvernement ne sait plus quoi faire ».
8h41 – Jean-Louis Borloo : « Nous sommes favorables à la proportionnelle limitée. Mais il y a urgence, donc pas le temps de faire une loi sur la proportionnelle. Ce n’est pas un drame de revenir devant le peuple, par exemple sur la fiscalisation globale. La question n’est pas la légitimité du Premier ministre mais c’est un sentiment partagé sur la France qui n’arrive pas à se remettre en mouvement. Je suis respectueux des échéances mais mon sentiment c’est que la crise de confiance me paraît très forte ».
Sur la situation économique en France
8h41 – Jean-Louis Borloo : « François Hollande a été élu pour l’apaisement. Et il y a des tensions de plus en plus fortes. Je me demande s’il ne faut pas refixer un cap, donner la parole aux Français ».
8h38 – Jean-Louis Borloo : « La situation économique est plus que grave. On est dans une situation exceptionnelle. L’acceptabilité de l’impôt commence à être un problème. On a l’impression que le gouvernement est un canard sans tête. Il y a une colère sociale, avec le sentiment de ne pas savoir où on va. Il y a un sentiment d’injustice. Au point où en est le gouvernement, est-ce qu'il ne faut pas revenir devant le peuple ? Je le dis sans excès politique. Je demande au président d’y réfléchir. Est-ce qu’il n’y a pas une initiative politique à prendre ? Une dissolution, un référendum... ».
Sur l’expulsion de Leonarda, ado rom kosovare
8h35 – Jean-Louis Borloo : « L’expulsion a été faite de façon légale. Je ne suis pas sûr que ce soit un exemple d’expulsion mais la loi et la loi, il faut bien que le préfet et les policiers appliquent la loi. C’est toujours un drame. Je comprends que des gens soient bouleversés mais il faut que la loi soit respectée ».
Revivez le live de Bourdin&Co de ce mercredi matin