Collaborateur de Macron frappant un manifestant: "Pourquoi cette information est-elle restée secrète?"

Un collaborateur d'Emmanuel Macron, responsable de sa sécurité durant la campagne présidentielle, a été suspendu de ses fonctions pendant deux semaines puis muté à des fonctions administratives à l'Elysée après avoir agressé un manifestant à Paris le 1er-Mai. Laurence Saillet, des Républicains, attend des réponses de l'Elysée.

C'est une vidéo qui embarrasse beaucoup l'Elysée. Un collaborateur d'Emmanuel Macron, responsable de sa sécurité durant la campagne présidentielle, a été suspendu de ses fonctions pendant deux semaines puis muté à des fonctions administratives à l'Elysée après avoir agressé un manifestant à Paris le 1er-Mai, selon un article du Monde.

Sur RMC, un témoin de la scène évoque "Une scène d'une rare violence".

Plusieurs responsables politiques ont rapidement demandé qu'Alexandre Benalla soit démis de ses fonctions et poursuivi. 

"Pourquoi les policiers ont laissé faire Alexandre Benalla? Pourquoi la justice n'a pas été saisie? Pourquoi Emmanuel Macron s'est contenté d'une mise à pied? que fait ce nervi dans la sécurité à l'Elysée?" a interrogé le député LFI Eric Coquerel. "On attend des réponses de Gérard Collomb et Emmanuel Macron", a-t-il ajouté, demandant que "la justice soit saisie pour coups et violences et usurpation de fonction de policier".

Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, dénonce lui aussi ce comportement: "Je ne comprends comment ce monsieur peut encore travailler à l'Élysée".

Sur RMC, pour Laurence Saillet, porte-parole du parti Les Républicains, le silence de l'Elysée sur cette affaire interroge:

"Pourquoi cette information, qui est assez importante est-elle restée secrète? C'est un délit grave qui a été commis. La violence des images ne peut que choquer. On va voir comment l'Elysée continue à réagir mais quand on veut passer des messages d'exemplarité, de savoir-vivre et de respect des autres, on peut se poser questions sur de tels comportements dans l'entourage du président de la République".

Victor Joanin et X.A