Comme Teddy Riner, Michel-Edouard Leclerc penserait à l'Elysée s'il se lance en politique un jour

De grandes ambitions. A l'instar du champion olympique de judo Teddy Riner qui a assuré que s'il se lançait en politique, c'était pour accéder à l'Elysée, Michel-Edouard Leclerc pense lui aussi à la fonction de président de la République.
Invité de RMC-BFMTV ce mardi, le président du comité stratégique des centres E. Leclerc à qui on prête souvent une ambition présidentielle pour l'élection de 2027, a assuré penser "pouvoir être utile mais ne pas vraiment avoir de rêve présidentiel". Mais il n'a pas fermé la porte: "Si un jour je vais en politique, ce n'est pas pour jouer les seconds rôles, c'est pour faire avancer les choses", a ajouté Michel-Edouard Leclerc.
Taxer les robots
Première idée pour un programme présidentiel, taxer les robots: "Le vivier de ressources pour lequel on finance le système social français, c'est juste des entreprises qui créent des emplois, donc cotisations patronales, cotisations salariales", explique Michel-Edouard Leclerc.
"Mais quand on fait venir l'IA, 100 milliards, quand on fait venir des robots, quand on développe le digital, ça ne cotise pas", poursuit le dirigeant, pour qui "le vivier qui finance notre système social se restreint".
Les mêmes ambitions que Teddy Riner
Il faut donc, selon lui, "trouver d'autres ressources pour maintenir notre système social qui est un bon système social". "Quand l'IA, quand les ChatGPT ou Mistral remplacent des avocats, des juristes, des professions libérales, des journalistes, on pourrait imaginer que ces applis paient une part des charges sociales", propose Michel-Edouard Leclerc, appelant même le ministère de l'Economie à "scénariser" ce que cela "impliquerait" pour "le développement de l'IA" ou de "la robotique".
Lundi, c'est le judoka champion olympique Teddy Riner qui a fait part de ses rêves présidentiels sur BFMTV: "Si je m'engage en politique, ce n'est pas pour être ministre des Sports", a-t-il lancé