Dans les Côtes-d’Armor, inquiétudes autour du projet de mine autorisé par Emmanuel Macron
Le permis de recherche de minerais dans la commune de Merléac est détenu exclusivement par une société australienne, Variscan Mines, pour extraire du zinc, du cuivre, du plomb, de l’argent et de l’or. 32 communes de la circonscription sont concernées par ces forages. Les opposants (élus, habitants, agriculteurs) au projet s’inquiètent des conséquences sur l’environnement: détérioration des nappes phréatiques, de la qualité de l’eau et la vie aquatique pourrait disparaître sur le site.
Cet espace naturel, personne ne veut le voir disparaître, à commencer par Marc le Fur, député sortant Les Républicains. "Ces forages nous inquiètent. C’est une menace pour l’eau. Nous sommes sur le château d’eau de la Bretagne. C’est une menace pour la qualité de nos produits. Nous exportons du lait dans le monde entier, il y a une menace de réputation".
"Je serai le premier à venir pour empêcher les pelleteuses"
Même Olivier Allain, candidat pour LREM s’oppose au projet. C’est pourtant son candidat Emmanuel Macron qui a autorisé la recherche minière lorsqu’il était ministre de l’économie. "Je serai le premier à venir pour empêcher les pelleteuses. Quand on est un élu de la République on n’est pas un béni-oui-oui. Ma proximité avec Emmanuel Macron fera qu’il n’y aura pas de mine ici. Un président de la République, aussi brillant soit-il, ne peut pas forcément se rendre compte des impacts que ça peut avoir sur un territoire".
Le projet minier de la butte Saint-Michel pourrait bien mettre Nicolas Hulot en porte-à-faux face à Emmanuel Macron. Le ministre de l’écologie a promis une étude d’impact indépendante sur le site avant tout début de travaux.