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DIRECT. Législatives: Emmanuel Macron adresse une lettre aux Français dans la presse régionale

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Tandis que le flou demeure concernant le nom du futur Premier ministre, les députés font leur rentrée au compte goutte et les groupes politiques élisent leur chef à l'Assemblée nationale. C'est le cas des LR qui ont voté pour Laurent Wauquiez et des Socialistes qui ont réélu Boris Vallaud. D'autres en revanche, prennent leur distance avec leur famille politique comme Sacha Houlié.

Alliance PS/LFI : "J'ai fait le choix du rassemblement de la gauche et je n'en bougerai pas", dit Faure

"J'ai fait le choix du rassemblement de la gauche et je n'en bougerai pas", a déclaré mercredi soir le patron des socialistes Olivier Faure, interrogé sur l'alliance du PS avec La France insoumise, contesté jusque dans son parti.

"Le peuple français a parlé, il faut maintenant respecter son choix (...) Le président de la République doit respecter son devoir de républicain, respecter le suffrage universel et respecter le vote des Français", a ajouté Olivier Faure sur France 2.

Alors que le Nouveau front populaire, arrivé en tête mais loin de la majorité absolue, revendique de former un gouvernement, Emmanuel Macron a estimé mercredi soir que "personne ne l'a emporté" aux législatives et appelé les "forces politiques républicaines" à "bâtir une majorité solide".

L'incertitude des chefs d'entreprises à "ses plus hauts niveaux" depuis 2022

La Banque de France anticipe une croissance de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) de la France au 2e trimestre, a-t-elle indiqué mercredi dans une enquête qui pointe une "incertitude" inédite depuis 2022 chez les chefs d'entreprise, en raison du contexte politique.

Après avoir progressé de 0,2% au 1er trimestre, l'activité croîtrait de 0,1% entre avril et juin, notamment grâce à un "rebond modéré" de l'activité en juin, écrit la banque centrale dans sa dernière enquête mensuelle de conjoncture.

Bruno Retailleau (LR) plaide pour "un Premier ministre d'intérêt public", non-partisan

Le chef des sénateurs Les Républicains Bruno Retailleau, opposé à une coalition gouvernementale avec la macronie, a plaidé mercredi pour "un Premier ministre d'intérêt public" qui serait "dégagé des jeux partisans" et par conséquent capable de rassembler au Parlement.

Dans une tribune au Figaro, ce ténor de la droite appelle Emmanuel Macron à "dépasser la logique des partis" en appelant à Matignon "une personnalité située au-dessus des clans et des courants, une personnalité apaisante et incontestable par sa compétence, son expérience, son sens de l'État et de l'intérêt général".

Lettre aux Français: Marine Le Pen dénonce le "cirque indigne" de Macron

Marine Le Pen dénonce le "cirque indigne" d'Emmanuel Macron après la publication de sa lettre aux Français ce mercred après-midi.

"Si je comprends bien, dans sa lettre, Emmanuel Macron propose de faire barrage à LFI qu’il a contribué à faire élire il y a trois jours et grâce à qui les députés Renaissance ont été élus, il y a également trois jours", peut-on lire sur X (Twitter).

Dans le même temps, "les factures de gaz et d'électricité flambent, les voyous œuvrent en toute tranquillité, l’immigration est toujours hors contrôle…", poursuit la député RN.

"C'est vraiment dramatique".

Tondelier: le déni d'Emmanuel Macron "abîme le pays et la démocratie"

Emmanuel Macron "refuse de reconnaître les résultats des législatives", selon Marine Tondelier, un déni qui "abîme le pays et la démocratie".

"Ça fait 7 ans qu’on nous sert le "en même temps" à toutes les sauces. Mais on ne peut pas perdre et gagner en même temps. Il faut accepter le verdict des urnes du 1er et du 2nd tour de l’élection. Emmanuel Macron a décidé seul de cette dissolution. Qu’il tire maintenant les conséquences de son résultat", écrit la secrétaire nationale d'EELV sur X (Twitter).

Macron "refuse de reconnaître le résultat des urnes" et doit "s'incliner" face au Nouveau Front populaire, dit Mélenchon

Emmanuel Macron "refuse de reconnaître le résultat des urnes" et doit "s'incliner" face au Nouveau Front populaire, a dénoncé mercredi Jean-Luc Mélenchon, alors que le chef de l'Etat estime que "personne" n'a gagné les législatives et appelle les forces politiques républicaines à "bâtir une majorité solide".

"Le président refuse de reconnaître le résultat des urnes qui a placé le Nouveau Front Populaire en tête des votes et des sièges à l'Assemblée", a accusé sur X le leader insoumis. "C'est le retour du droit de veto royal sur le suffrage universel (...) C'est le retour des intrigues de la IVe République", a-t-il ajouté, demandant au chef de l'Etat de "s'incliner" face à l'alliance de gauche.

Jordan Bardella juge Emmanuel Macron "irresponsable"

Le président du Rassemblement national fustige à son tour sur X la lettre d'Emmanuel Macron, qui selon lui "organise la paralylise du pays en positionnant l'extrême gauche aux portes du pouvoir".

"Son message est désormais, débrouillez vous: Irresponsable", écrit-il sur le réseau social.

Manon Aubry évoque un "coup d'état démocratique"

La députée européenne estime que la prise de position d'Emmanuel Macron dans sa lettre aux Français correspond à un "coup d'état démocratique". Le président "persiste dans le déni et refuse d'accepter sa défaite", selon elle.

Fabien Roussel tacle "le déni" d'Emmanuel Macron

Interrogé par nos confrères de LCI sur la lettre d'Emmanuel Macron, le secretaire national du PCF Fabien Roussel dénonce le "déni" d'Emmanuel Macron.

"Il ne respecte pas le fait que le Nouveau Front Populaire a fait élire le plus de députés à l'Assemblée et a présenté son programme. Il faut avoir de l'humilité, travailler avec d'autres, construire des majorités mais il doit arrêter d'éviter le résultat des urnes. Les Français ont voté, ils veulent des réponses à leurs préoccupations", déclare-t-il.

"Il faut qu'il arrête de repousser le moment où on va devoir changer de politique. C'est le déni. Les Français ont déjà répondu à sa lettre avec accusé de réception, ils ont voté, c'est terminé", conclu-t-il, ironiquement.

Emmanuel Macron n'est "pas la hauteur de l'Histoire", estime Clémence Guetté

La députée insoumise a dénoncé un Emmanuel Macron "plus seul que jamais", qui "brutalise". Elle enjoint le président à "accepter la démocratie" et plaide pour que le Nouveau Front populaire "gouverne".

Les Français massivement "insatisfaits" des législatives

Sept Français sur dix ne sont "pas satisfaits" de la nouvelle composition de l'Assemblée nationale, 65% d'entre eux estimant que la décision de dissoudre la chambre basse fut "mauvaise", selon un sondage Elabe pour BFMTV paru mercredi.

Le 12 juin, trois jours après l'annonce d'élections législatives anticipées, une majorité de 58% estimait pourtant qu'il s'agissait d'une "bonne décision" de la part du chef de l'Etat.

Après les résultats de dimanche qui ont mis en évidence trois blocs - alliance de gauche, macronie, extrême droite - dans le nouvel hémicycle, 74% des personnes interrogées considèrent que le pays n'est "pas gouvernable".

Pour Sandrine Rousseau, la gauche devrait s'engager à ne pas utiliser le 49.3

La députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau plaide pour un engagement de la gauche à ne pas utiliser le 49.3 dans cette nouvelle Assemblée nationale sans majorité claire, "pour respecter les désistements républicains et les électeurs".

"Il faut un gouvernement du Nouveau Front populaire, il y a une logique démocratique à cela", a-t-elle expliqué mercredi à des journalistes alors que l'alliance de gauche a fini en tête du second tour les législatives dimanche soir.

"Mais on devrait s'engager à ne pas utiliser le 49.3 pour respecter les désistements républicains et les électeurs. Et si on perd à l'Assemblée, tant pis", a-t-elle ajouté.

Marc Fesneau élu à la tête du groupe MoDem

Le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau a été élu mercredi à la tête du groupe des députés MoDem à l'Assemblée, a-t-il annoncé à la presse.

Il a recueilli vingt voix sur trente-cinq, l'ancien président Jean-Paul Mattei en obtenant quatorze, selon un député du groupe.

Auprès de la presse, Marc Fesneau a dit vouloir contribuer à un "rassemblement pour gouverner le pays", en laissant à l'écart le RN et la France insoumise.

Interrogé sur son avenir au gouvernement, M. Fesneau a dit être "pour l'instant (...) encore ministre", sans être "sûr que ce soit une vocation qui soit appelée à durer".

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Macron "décidera de la nomination du Premier ministre" lorsque les partis auront "bâti" des "compromis"

Suite et fin de la lettre aux Français:

"Elle devra garantir la plus grande stabilité institutionnelle possible. Elle rassemblera des femmes et des hommes qui, dans la tradition de la Ve République, placent leur pays au-dessus de leur parti, la Nation au-dessus de leur ambition. Ce que les Français ont choisi par les urnes – le front républicain, les forces politiques doivent le concrétiser par leurs actes.

C’est à la lumière de ces principes que je déciderai de la nomination du Premier ministre. Cela suppose de laisser un peu de temps aux forces politiques pour bâtir ces compromis avec sérénité et respect de chacun. D’ici là, le Gouvernement actuel continuera d’exercer ses responsabilités puis sera en charge des affaires courantes comme le veut la tradition républicaine.

Plaçons notre espérance dans la capacité de nos responsables politiques à faire preuve de sens de la concorde et de l’apaisement dans votre intérêt et dans celui du pays. Notre pays doit pouvoir faire vivre, comme le font tant de nos voisins européens, cet esprit de dépassement que j’ai toujours appelé de mes vœux.

Votre vote impose à tous d’être à la hauteur du moment. De travailler ensemble.

Dimanche dernier, vous avez appelé à l’invention d’une nouvelle culture politique française. Pour vous, j’y veillerai. En votre nom, j’en serai le garant.

En confiance. Emmanuel MACRON".

Lire la lettre au complet ici.

Macron demande aux "forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines" de "bâtir une majorité solide"

Suite de la lettre aux Français d'Emmanuel Macron:

"Président de la République, je suis à la fois protecteur de l’intérêt supérieur de la Nation et garant des institutions et du respect de votre choix.

C’est à ce titre que je demande à l’ensemble des forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines, l’État de droit, le parlementarisme, une orientation européenne et la défense de l’indépendance française, d’engager un dialogue sincère et loyal pour bâtir une majorité solide, nécessairement plurielle, pour le pays.

Les idées et les programmes avant les postes et les personnalités : ce rassemblement devra se construire autour de quelques grands principes pour le pays, de valeurs républicaines claires et partagées, d’un projet pragmatique et lisible et prendre en compte les préoccupations que vous avez exprimées au moment des élections".

Lire la lettre au complet ici.

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"Personne ne l'a emporté" aux législatives anticipées, déclare Emmanuel Macron dans sa lettre aux Français

Voici le début de la lettre aux français d'Emmanuel Macron:

"Chères Françaises, chers Français,

Les 30 juin et 7 juillet derniers, vous vous êtes rendus aux urnes en nombre pour choisir vos députés. Je salue cette mobilisation, signe de la vitalité de notre République dont nous pouvons, me semble-t-il, tirer quelques conclusions.

D’abord, il existe dans le pays un besoin d’expression démocratique. Ensuite, si l’extrême droite est arrivée en tête au premier tour avec près de 11 millions de voix, vous avez clairement refusé qu’elle accède au Gouvernement. Enfin, personne ne l’a emporté. Aucune force politique n’obtient seule une majorité suffisante et les blocs ou coalitions qui ressortent de ces élections sont tous minoritaires".

Lire la lettre au complet ici.

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Emmanuel Macron va adresser ce mercredi une lettre aux Français dans la presse régionale

Emmanuel Macron va adresser ce mercredi une "lettre aux Français" dans la presse régionale, trois jours après le second tour d'élections législatives anticipées qui n'ont dégagé aucune majorité absolue.

Face à la coalition de gauche qui revendique le plus gros contingent de députés, les macronistes semblent divisés entre tenants d'une alliance avec LR et partisans d'une large coalition intégrant notamment "les sociaux-démocrates".

Lire la lettre au complet ici.

Bayrou: "On ne peut pas faire un gouvernement d'union nationale avec un seul camp"

"On ne peut pas faire un gouvernement d'union nationale avec un seul camp", a mis en garde mercredi François Bayrou, alors qu'une partie des soutiens d'Emmanuel Macron prône un accord à droite avec Les Républicains, et qu'à gauche le Nouveau Front populaire continue de revendiquer Matignon.

"Si vous passez par les partis, ce sont les intérêts partisans qui vont s'imposer" et cette démarche "serait vouée à l'échec", a développé M. Bayrou auprès de l'AFP, plaidant pour qu'Emmanuel Macron nomme un Premier ministre "dont il estime qu'il peut rassembler" des deux côtés de l'hémicycle.

Les députés Renaissance pour une "coalition allant des sociaux-démocrates à la droite de gouvernement"

Les députés élus sous la bannière Renaissance ont souhaité mercredi qu'une "coalition de projet allant des sociaux-démocrates à la droite de gouvernement" émerge de la nouvelle Assemblée nationale élue dimanche, mais des élus du même parti appellent, eux, à une alliance uniquement avec la droite.

Les Français ont "placé toutes les forces politiques en situation de majorité relative, les obligeant à déterminer des alliances programmatiques".

Les députés du groupe sortant Renaissance "s'engagent pour que cette alliance existe tant qu'elle n'inclut pas la France insoumise. Ils oeuvrent avec détermination et sincérité pour une coalition de projet allant des sociaux-démocrates à la droite de gouvernement", écrivent ces députés dans un communiqué.

Boris Vallaud réélu président du groupe PS

Le député des Landes Boris Vallaud a été réélu président du groupe socialiste à l'unanimité mercredi, a annoncé le PS à l'Assemblée nationale.

Après les législatives du 7 juillet, le groupe PS revendique un effectif "plus que doublé" avec "au moins" 69 élus, contre 31 auparavant.

Agé de 48 ans, Boris Vallaud était déjà à la tête des députés socialistes depuis 2022. Enarque, de la même promotion qu'Emmanuel Macron, il est spécialiste des questions de financement de la Sécurité sociale, sur lesquelles il intervient régulièrement à l'Assemblée nationale depuis son arrivée en 2017.

Laurent Wauquiez élu président du groupe LR à l’Assemblée nationale

Seul candidat en lice, Laurent Wauquiez a été élu ce mercredi à la tête du groupe Les Républicains. Il succède ainsi à Olivier Marleix après avoir obtenu 34 voix sur une quarantaine de députés présents à 'occasion d'une réunions entre élus LR, révèle Le Figaro.

Ruffin assure que la rupture avec Mélenchon lui a fait "gagner des voix par centaines"

Le député de la Somme François Ruffin est revenu mercredi dans une interview au Monde sur sa rupture avec Jean-Luc Mélenchon, estimant que cette dernière lui a fait "gagner des voix par centaines" pour sa réélection aux élections législatives.

"Avec Jean-Luc à la télé tous les deux jours, ça nous étranglait. Même tard, il fallait que je coupe la corde pour pouvoir respirer. Et dès cet instant ça a tout changé, ça nous a libérés, on a regagné des voix par centaines", explique le député.

Pendant la campagne, François Ruffin, qui depuis des mois multipliait les pas de côté par rapport à la ligne de la direction de La France insoumise, a acté sa rupture avec la formation de gauche radicale. L'ancien journaliste reproche à LFI et à Jean-Luc Mélenchon d'utiliser un ton trop outrancier et de s'être trop détournés des classes populaires rurales et périurbaines, qui sont séduites par le RN.

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Sacha Houlié affirme qu'il ne "siégera pas" dans le groupe Renaissance

Sacha Houlié, député de l'aile gauche du camp présidentiel, ne "siègera pas" au groupe Renaissance, a-t-il affirmé mercredi, en expliquant "travailler" à la constitution d'un autre groupe allant de "la droite sociale à la gauche socialiste".

"De toute évidence, nous essayons de créer un groupe qui aille de la droite sociale à la gauche socialiste pour que la France soit gouvernable. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Le groupe Renaissance, je n'y siégerai pas", a assuré à l'AFP l'ancien président de la commission des Lois, figure historique de la macronie, alors que le camp présidentiel est en pleine turbulence après les législatives.

Smic à 1600 euros, réforme des retraites: le programme économique du NFP détaillé

Le programme économique du Nouveau Front populaire serait "fatal", assure le patron du MEDEF Patrick Martin. "C'est surtout un désaccord politique habillé par des inquiétudes économiques", estime de son côté Michaël Zemmour, économiste proche du programme économique du NFP, qui détaille les mesures ce mercredi sur RMC.

Au menu, un Smic porté à 1600 euros par mois et une abrogation de la réforme des retraites.

>>> Notre article à retrouver ici - SMIC à 1.600 euros, réforme des retraites: l'économiste Michaël Zemmour détaille le programme du NFP

"Le Premier ministre devra sans doute être issu des LR", estime Christophe Béchu

"Il faut clairement mettre sur la table possibilité de confier aux LR la responsabilité de Matignon", a estimé, ce mercredi matin, Christophe Béchu au micro de Sud Radio, reconnaissant faire partie du bloc "qui a perdu le plus de députés".

Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a expliqué que "le meilleur scénario est une coalition qui va des LR aux socio-démocrates, c'est-à-dire les socialistes. C'est le seul moyen numérique d'atteindre les 290 sièges sans RN et sans LFI".

"Nous devons proposer une alternative au pays, au NFP", a-t-il ajouté.

Clémence Guetté dénonce "un coup de force démocratique" d'Emmanuel Macron

Sur son compte X, Clémence Guetté, député dans le Val-de-Marne, a accusé le président de la République de "tenter un coup de force démocratique". La député insoumise a réagi à une information du Figaro sur un rendez-vous secret entre Emmanuel Macon et Gérard Larcher, président Les Républicains du Sénat.

"Refusant d'appeler le NFP à gouverner, pourtant arrivé en tête, il prépare une nouvelle magouille avec la droite et la complicité de l'extrême droite", dénonce Clémence Guetté.

Adrien Quatennens propose "une marche" vers Matignon, Marine Le Pen dénonce un "appel à l'insurrecion"

Passe d'armes entre Adrien Quatennens et Marine Le Pen sur X, après l'appel de l'ancien député insoumis du Nord à une "grande marche populaire" vers Matignon.

Marine Le Pen lui a répondu dans la soirée, dénonçant selon elle des "appels à l'insurrection" de la part de "l'extrême gauche, minoritaire en voix et en sièges", qui "exige d'exercer le pouvoir et d'imposer son programme".

>> Notre article à retrouver ici - Adrien Quatennens propose une marche vers Matignon, Marine Le Pen dénonce un "appel à l'insurrection"

Les élus du Rassemblement national en photo devant l'Assemblée

Les députés du RN ont posé pour la traditionnelle photo devant l'Assemblée nationale.

Pour Maud Bregeon députée Renaissance, la dissolution n'était pas une erreur

Invitée de RMC et RMC Story ce mercredi, la députée Renaissance réélue dimanche a estimé que "non", la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron n'était pas une erreur.

Marine Le Pen réélue présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale

La cheffe de file du Rassemblement national Marine Le Pen, a été sans surprise réélue ce mercredi à la tête du groupe RN à l'Assemblée nationale.

Marine Le Pen devrait présider un groupe RN d'au moins 123 élus, contre 88 avant les législatives anticipées. Avec les alliés d'Eric Ciotti notamment, l'extrême droite devrait compter quelque 143 parlementaires dans la nouvelle Assemblée.

"On ne peut pas continuer à gouverner", reconnaît Maud Bregeon sur RMC

"C'est une défaite, on ne peut pas légitimement prétendre à continuer à gouverner", reconnaît ce mercredi sur RMC Maud Bregeon, députée Renaissance réélue à l'Assemblée nationale.

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Jordan Bardella demande aux députés RN d'être "parfaitement irréprochables"

Jordan Bardella a demandé mercredi aux députés du Rassemblement national d'être "parfaitement irréprochables" durant leur mandat, promettant que le parti lepéniste effectuerait un "examen de conscience" après sa déception électorale aux législatives.

"Votre responsabilité sera (...) d'accentuer la crédibilité de notre projet" et "d'être parfaitement irréprochables sur le terrain, auprès de vos médias", a lancé le président du RN lors d'un discours face aux députés de son parti à l'Assemblée nationale, filmé par BFMTV.

La campagne des législatives avait été marquée par la révélation de multiples dérapages aux accents racistes et antisémites de candidats RN.

"Nous perdons du temps", déplore Jordan Bardella

Venu accompagner les députés du RN faisant leur rentrée à l'Assemblée nationale, le président du parti d'extrême-droite Jordan Bardella estime que la situation politique fait perdre du temps aux Français:

"Nous perdons du temps pour le pays et pour les Français", juge le président du RN.

Anne Hidalgo favorable au maintien du gouvernement Attal pendant les JO

La maire PS de Paris Anne Hidalgo s'est dite, mercredi, favorable au maintien d'un gouvernement Attal "démissionnaire" pour "gérer les affaires courantes" pendant les Jeux Olympiques.

À deux semaines du début des JO (26 juillet - 11 août), la maire de la ville-hôte a exprimé sur France Inter son "immense soulagement de n'avoir pas de Premier ministre d'extrême droite pendant cette période".

"Que le gouvernement Attal démissionnaire - je ne vois pas comment il peut faire autrement - soit investi pour gérer les affaires courante pendant la période des Jeux, c'est très bien", a ajouté Anne Hidalgo, évoquant les deux acteurs majeurs que sont "le ministre de l'Intérieur et le préfet de police".

Le préfet de police Laurent Nuñez "ne changera pas et c'est une très bonne chose". Quant à Gérald Darmanin, il "a fait du très bon boulot sur les Jeux", a souligné la maire.

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L'accession au pouvoir du RN n'est "que partie remise", assure Marine Le Pen

L'accession au pouvoir du Rassemblement national n'est "que partie remise", a affirmé Marine Le Pen mercredi à son arrivée à l'Assemblée nationale, fustigeant le "bourbier" parlementaire consécutif aux élections législatives, avec un hémicycle privé de majorité claire.

"Un certain nombre de manoeuvres, notamment de désistements massifs, nous ont privés de la majorité absolue. Ce n'est que partie remise", a expliqué la triple candidate à la présidentielle.

"On se retrouve avec un bourbier puisque personne n'est capable de savoir de quels rangs sera issu le Premier ministre et quelle politique sera menée pour le pays", a-t-elle ajouté.

"C'est le président" qui fera la majorité, assure François Bayrou

"Ce n'est pas les partis qui feront la majorité, c'est le président de la République, dans ses fonctions, qui décidera quelle est la personnalité qui peut rassembler le plus largement, en tenant compte des nuances de l'Assemblée nationale", a déclaré François Bayrou, président du MoDem, sr RMC et BFMTV.

Selon lui, "il n'y a pas eu de vainqueur" aux élections législatives "puisque nous étions alliés" avec le Nouveau Front populaire et Les Républicains, mais "il y a eu une mise de côté de l'hypothèse du Front national majoritaire".

"Tous ceux qui voudront faire un gouvernement avec un camp contre un autre se trompent", a estimé François Bayrou.

François Bayrou n'exclut pas de devenir Premier ministre

Invité du Face à face, sur RMC et BFMTV, François Bayrou ne s'est pas opposé à une potentielle nomination au poste de Premier ministre.

"Je n'ai pas dit non. Personne n'écarte d'hypothèse comme celle-là. C'est trop important quand vous êtes engagé dans la politique du pays depuis longtemps pour faire naître des solutions", a-t-il expliqué.

"Je suis là avec une seule idée en tête, je veux aider notre pays de sortir de cette ornière. Tout ce que je pourrais faire pour l'aider à en sortir, je le ferai. J'apporterai mon aide", a ajouté le président du MoDem.

Certains membres des Républicains veulent une coalition avec les macronistes pour contrecarrer LFI

La question de la succession de Gabriel Attal à Matignon reste entière. Si la gauche doit proposer un Premier ministre d'ici la fin de la semaine, à droite, chez les Républicains, certaines voix s'élèvent pour réclamer une alliance avec le camp présidentiel pour "donner un coup d'arrêt" à LFI.

Une idée notamment soutenue par Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France ou encore l'ancien Premier ministre Édouard Philipe.

>> Notre article à retrouver ici - Pour empêcher LFI d'accéder au pouvoir, l'idée d'une coalition entre macronistes et les Républicains

François Bayrou face à Apolline de Malherbe à 8h30

François Bayrou, président du MoDem, Haut-Commissaire au Plan, est l’invité du #FaceÀFace avec @apollineWakeUp ce matin.

Rendez-vous à 8h30 sur RMC et BFMTV.

Rentrée du RN au Palais Bourbon ce mercredi

Premier parti de France après les européennes mais troisième bloc à l'Assemblée après les législatives, le Rassemblement national fait à son tour sa rentrée ce mercredi au Palais Bourbon, avec pour objectif de se relancer en vue de la présidentielle de 2027.

La gauche met "solennellement" en garde Macron contre le maintien d'Attal à Matignon

Le Nouveau Front populaire (NFP) a mis "solennellement" en garde mardi Emmanuel Macron contre le maintien de Gabriel Attal à Matignon, lui reprochant de "bloquer" la nomination d'un Premier ministre issu de ses rangs, une posture dénoncée par le camp présidentiel qui prône le "réalisme" et une coalition plus large.

Dans un communiqué commun, la gauche a voulu mettre la pression sur le chef de l'Etat, qui n'a pas appelé le NFP, arrivé en tête des élections législatives dimanche. Elle a jugé que s'il "persistait", ce serait "une trahison de l'esprit de notre Constitution et un coup de force démocratique".

>> Lire l'article en intégralité ici.

Bienvenue sur ce direct

Bonjour et bienvenue sur RMC pour suivre les réactions des politiques, trois jours après les résultats des législatives.

G.D, T.R.C, C.A