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DIRECT. Premier ministre: nouveau suspense pour Matignon, le scénario Xavier Bertrand s'éloigne

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Cinquante jours après la démission du gouvernement Attal, l'interminable quête d'un nouveau Premier ministre, capable de s'imposer à une Assemblée fragmentée, devait se poursuivre ce mercredi à l'Elysée.

Nouvelle piste avec Michel Barnier

Merci à toutes et tous d'avoir suivi ce live du 4 septembre. Une nouvelle piste émerge pour le poste de Premier ministre, avec Michel Barnier.

>> Suivez en direct toutes les infos du 5 septembre sur la recherche d'un Premier ministre

Sébastien Chenu, vice président du RN, à 8h30 sur RMC

Demain matin, dans le Face à Face, Sébastien Chenu répondra aux questions d'Apolline de Malherbe.

"Gouverner, c'est nommer", tacle François Hollande

"Il y a un problème chez le président de la République, c'est son rapport à la décision", déplore François Hollande sur le plateau de Quotidien au sujet d'Emmanuel Macron.

"Gouverner, c'est nommer. C'est le premier acte de président. En 2012, ma première décision a été de nommer le Premier ministre. C'est une fonction essentielle. La politique, c'est prendre des décisions. Ne nous habituons pas à avoir un pays en suspens", a-t-il insisté.

Nouvelle piste: Michel Barnier

Ce mercredi soir, le nom de Michel Barnier, 73 ans, qui fut aussi ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac et négociateur du Brexit au nom de l'Union européenne, circulait avec insistance.

Selon une ministre démissionnaire, l'Elysée a échangé avec lui dans la journée, quant d'autres vantent son profil "moins clivant" et "plus consensuel".

"Il est très apprécié des députés de droite sans que ce soit un irritant à gauche. Si Xavier Bertrand coince vraiment, je ne vois pas d'autres pistes que la sienne", glisse-t-elle.

L'option du maire de Cannes et président de l'Association des maires de France (AMF), David Lisnard, avancé dans la journée, s'était aussi rapidement éloignée, dans cette valse de noms souvent météoriques.

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Pas de nouveau Premier ministre ce soir

La nomination d'une nouveau Premier ministre, qui semblait imminente dans l'après-midi, ne sera pas annoncée mercredi, a déclaré à l'AFP un proche d'Emmanuel Macron, sans fournir de nouveau délai.

"On avance. Les critères du président restent la non censurabilité", c'est-à-dire la garantie que le futur gouvernement ne sera pas immédiatement renversé dans une Assemblée nationale très fragmentée, "et la capacité à faire des coalitions car la situation politique l'exige", s'est borné à dire ce proche du chef de l'Etat.

80 députés ont signé la demande de destitution de Macron

Cinq écologistes et trois députés réunionnais proches de LFI se sont joints aux 72 élus insoumis à l'Assemblée nationale pour demander officiellement la destitution du président de la République, du fait de son refus de nommer Lucie Castets à Matignon, a-t-on appris mercredi auprès du groupe LFI.

Cette proposition de résolution, déposée mardi au bureau de l'Assemblée au titre de l'article 68 de la Constitution, a été signée par 80 députés au total, sur 577, a-t-on précisé de même source.

Gabriel Attal souhaite que son successeur "transforme l'essai" de ses chantiers

Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire depuis 50 jours et en passe de quitter Matignon, souhaite dans Le Figaro que son successeur "transforme l'essai" des chantiers qu'il n'a pu terminer en raison de la dissolution.

Le nouveau chef de file des députés macronistes entend laisser sur son bureau tous les projets de loi promis. "Ces textes sont prêts, nous avons lancé ces chantiers. C'est désormais au prochain gouvernement qu'il appartiendra de transformer l'essai", affirme Gabriel Attal.

Il cite le projet sur la justice des mineurs, celui sur la "désmicardisation", sur la dite "taxe lapin" que devront payer les patients qui n'honorent pas leurs rendez-vous médicaux, sur le logement et l'augmentation de la part des habitats intermédiaires.

Vers un dénouement pour Matignon entre le favori Bertrand et Cazeneuve ou l'outsider Lisnard

Xavier Bertrand, devenu favori, ou Bernard Cazeneuve? Cinquante jours après la démission du gouvernement Attal, un dénouement semble proche pour Matignon, avec une possible annonce mercredi d'Emmanuel Macron qui pourrait aussi miser sur un outsider de droite, le maire de Cannes David Lisnard.

Le chef de l'Etat est pressé de toutes parts d'arrêter un choix sans plus tarder après deux semaines de consultations, qui se focalisent depuis lundi sur ces deux personnalités de droite et de gauche.

Le verdict pourrait finalement tomber ce mercredi soir.

La rumeur David Lisnard

Après les noms de Bernard Cazeneuve, Xavier Bertrand ou encore Thierry Beaudet, une nouvelle rumeur circule pour le poste de Premier ministre. Il s'agit de David Lisnard, le maire de Cannes (LR) et président de l'Association des maires de France (AMF).

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Marine Le Pen pose ses conditions lors d'un échange téléphonique avec Emmanuel Macron

La nomination d'un Premier ministre est imminente et devrait intervenir dans les prochaines heures.

Les deux noms les plus cités sont ceux de Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve, mais les voix de l'opposition se font entendre. C'est le cas de Marine Le Pen, qui s'est montré catégorique lors d'un échange téléphonique d'une trentaine de minutes avec Emmanuel Macron.

Que ce soit Bernard Cazeneuve ou Xavier Bertrand, la cheffe des députés RN a été claire: "censure immédiate". Le parti fait presque un cas personnel de la candidature du président des Hauts-de-France, qui a battu à deux reprises le RN aux élections régionales. Le RN s'oppose même "prioritairement" à la candidature de l'ancien élu LR.

Lors de son échange avec le président de la République, Marine Le Pen a rappelé ses 3 conditions pour ne pas censurer un gouvernement: un Premier ministre respectueux des électeurs du RN, un engagement sur les questions sécuritaires d'immigration, et sur la mise en place de la proportionnelle.

(Hélène Terzian)

Emmanuel Macron est "de plus en plus isolé et affaibli", estime Manuel Bompard

"J'observe que le président de la République se retrouve de plus en plus isolé, affaibli, et que tout le monde voit bien désormais qu'il est la raison du blocage et de l'impasse dans laquelle le pays est aujourd'hui", a analysé Manuel Bompard sur LCI mercredi.

"Plus il va prendre de temps à trouver une solution, s'il en trouve une, de stabilité pour le pays, plus c'est sur sa propre personne que vont commencer à se concentrer les regards", a ajouté le coordinateur national de LFI.

Lucie Castets assure ne pas avoir "touché le moindre euro de la part du NFP"

Alors qu'un article publié mardi par Marianne évoquait "une enveloppe mensuelle de 51.000 euros" réclamée par Lucie Castets pour son équipe au Nouveau Front populaire, cette dernière a répondu à ces accusations ce mercredi.

Sur son compte X, Lucie Castets assure que "ni moi ni personne de mon équipe n'avons touchés le moindre euro de la part du NFP".

La candidate commune de l'alliance de gauche pour Matignon ajoute également que "les centaines d'heures de préparation, de réunions et de déplacements ont été réalisées à titre bénévole".

Plus d'informations ici.

Emmanuel Macron a appelé Marine Le Pen, qui s'est opposée à Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve

Selon des informations de BFMTV, Marine Le Pen a été appelé par Emmanuel Macron. Le président de la République lui a présenté les hypothèses Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve pour le poste de Premier ministre.

La cheffe des députés du Rassemblement national a indiqué au chef de l'État que son parti censurerait un gouvernement mené par l'un de ces deux hommes, rappelant les conditions du RN pour valider une candidature: le pouvoir d'achat, la sécurité, un travail sur le mode de scrutin et l'immigration.

"La seule solution est le départ de monsieur Macron", lance Eric Ciotti

"Emmanuel Macron a créé le chaos par l'alliance qu'il a générée de l'extrême gauche jusqu'à certains alliés", a dénoncé Eric Ciotti sur France 2, ce mercredi. "La seule solution, c'est que monsieur Macron tire les conséquences de son échec personnellement."

"On ne peut pas rester dans une situation de blocage. À un moment le président de la République, s'il n'arrive pas à nommer un Premier ministre, il faut qu'il en tire toutes les conséquences", a-t-il ajouté.

"J'ai vu que monsieur Philippe annonçait hier soir sa candidature (à la présidentielle 2027), ça signifie peut-être que lui aussi considère que la seule solution est le départ de monsieur Macron", a conclu l'allié du Rassemblement national.

Sébastien Chenu relance la piste Borloo

Le Rassemblement national s'opposera "prioritairement" à une éventuelle nomination à Matignon d'un Xavier Bertrand "qui n'a pas de colonne vertébrale", a mis en garde ce mercredi Sébastien Chenu, ouvrant à l'inverse la porte à un Jean-Louis Borloo "qui se comporte bien" avec ses opposants. "Nous nous opposerons prioritairement à Xavier Bertrand", a affirmé le vice-président du RN sur LCI, réitérant la menace de "censure immédiate" de son parti si le patron de la région Hauts-de-France était choisi comme nouveau Premier ministre.

Il faudra d'abord "quelqu'un qui respecterait les oppositions", a-t-il indiqué, soulignant qu'"il y a des gens qui se comportent bien dans la vie politique tout en ayant des options différentes". Et d'ajouter: "Jean-Louis Borloo est par exemple quelqu'un avec qui on a des vraies différences d'approche, c'est le moins qu'on puisse dire, et qui est un homme qui se comporte bien".

"Ce n'est pas le nom qui compte, c'est le fond et la politique", affirme Fabien Roussel

"C'est le chaos en France", a analysé Fabien Roussel sur RTL ce mercredi. "Cela fait deux mois que les Français attendent à quelle sauce ils vont être mangés. Même le monde économique est inquiet de ne pas savoir comment va se passer la rentrée", a alerté le secrétaire général du PCF.

"Ce n'est pas le nom qui compte, c'est le fond et la politique qui sera mise en oeuvre. Qu'importe le nom, ce que nous voulons : abrogation de la réforme des retraites, hausse des salaires et un budget du pays en hausse pour pouvoir investir dans les services publics", a affirmé Fabien Roussel.

Bernard Cazeneuve à Matignon, "une forme d'anomalie" selon Olivier Faure

Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a jugé mercredi sur TF1 qu'il fallait une personnalité de gauche au poste de Premier ministre et qu'à ce titre ce serait "une forme d'anomalie" de choisir Bernard Cazeneuve "le seul homme de gauche qui s'est battu contre le Front populaire".

Il rappelle que si "on cherche plutôt un homme de gauche", c'est parce que le Nouveau Front populaire est arrivé en tête. "Mais ça ne peut pas être le seul homme de gauche qui s'est battu contre le Front populaire. C'est là qu'il y a quelque chose qui ne colle pas complètement, et donc c'est pour ça qu'on ne peut pas avoir un soutien franc et massif".

Sébastien Chenu accuse Xavier Bertrand de "mythomanie XXL"

"Nous nous opposerons prioritairement à Xavier Bertrand", a assuré Sébastien Chenu sur LCI, mercredi. L'élu du Nord a dénoncé la "mythomanie XXL de Xavier Bertrand, qui, pour essayer d’être nommé, dit qu’il a reçu des assurances du Rassemblement national, qu’on ne s’opposerait pas à lui. J’ai bien redit qu’il serait le premier sur la liste à qui on s’opposerait."

"C’est le coup de bluff de l’agent d’assurances qui essaie de faire croire à Emmanuel Macron, pour être nommé un peu au forcing, qu’en fait tout le monde sera bienveillant à son endroit", a ajouté Sébastien Chenu.

Edouard Philippe candidat en 2027 ? "Ce n'est pas le timing", répond Bruno Retailleau

Bruno Retailleau a été interrogé sur l'annonce d'Edouard Philippe. L'ancien Premier ministre s'est déclaré, mardi, "candidat à la prochaine élection présidentielle".

"Est-ce que 2027 c'est dans la préoccupation des Français aujourd'hui ? Ce n'est pas dans le timing", a répété deux fois Bruno Retailleau, invité de BFMTV et RMC ce mercredi.

"Ça marque bien la fin du macronisme. En tout cas, on est entré dans une autre période. C'est une course aux petits chevaux qui est entrain d'être lancée dans le camp du président de la République", a ajouté le président du groupe LR au Sénat.

"La France est de droite", affirme Bruno Retailleau

"La droite a tellement déçu son électorat" a reconnu Bruno Retailleau sur BFMTV et RMC, mercredi. "Il n'y aurait rien de pire que l'un des nôtres soit Premier ministre pour appliquer d'autres solutions que les nôtres. Si on doit être au gouvernement, et surtout si le poste de Premier ministre doit être occupé par un homme de droite, alors il faut des propositions de droite", a-t-il affirmé.

"La France est à droite", a ajouté le président du groupe LR au Sénat. "On le voit au 1er tour, les solutions que veulent les Français, ce ne sont pas les solutions de gauche."

Bruno Retailleau promet "plus de fermeté" et "une révolution sur l'immigration"

Bruno Retailleau a promis, mercredi, "plus de régalien, plus de fermeté", si Les Républicains faisaient partie du nouveau gouvernement.

Le président du groupe LR au Sénat souhaite "une révolution sur la justice pénale, sur l'immigration" et "un changement de doctrine total". Bruno Retailleau a notamment assuré vouloir "arrêter l'aide médicale d'État".

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Les LR ne "s'opposeront pas à la nomination de Xavier Bertrand", assure Bruno Retailleau

Invité du Face-à-face sur BFMTV et RMC, Bruno Retailleau a apporté son soutien à Xavier Bertrand. Le président du groupe LR au Sénat a déclaré avoir eu "une conversation téléphonique avec le président de la République hier matin". "Les choses ont été très claires, nous ne nous opposerons pas à la nomination de Xavier Bertrand", explique-t-il. La seule condition, "que ce soit pour faire une politique de droite", a précisé l'élu.

"Notre objectif, c'est de faire en sorte qu'il n'y ait pas de Premier ministre de gauche. Je préfère Xavier Bertrand à Bernard Cazeneuve", a-t-il ajouté.

"Nous voulons un Premier ministre de cohabitation", a ajouté Bruno Retailleau.

"La situation n'est plus possible, Emmanuel Macron est dans l'impasse", estime Eric Coquerel

Député du Nouveau Front populaire, Eric Coquerel est revenu sur les tractations actuelles autour du poste de Premier ministre au micro de Franceinfo, mercredi: "La situation n'est plus possible. Emmanuel Macron est dans l'impasse".

L'élu estime que "proposer à Lucie Castets de gouverner" permettrait à Emmanuel Macron de "se sortir de l'impasse dans laquelle il s'est mis."

Sur la potentielle nomination de Xavier Bertrand, Eric Coquerel s'y est opposé. "Il est hors de question de laisser un programme qui était minoritaire en juin dans les urnes le soin de gouverner le pays", a-t-il notamment argumenté.

"Aucun des deux n'a expliqué ce qu'il ferait" une fois à Matignon, Faure tacle Bertrand et Cazeneuve

"Ni Xavier Bertrand, ni Bernard Cazeneuve n'ont à ce jour expliqué quelles étaient les raisons qui les poussaient à aller à Matignon. Aucun des deux n'a expliqué ce qu'il ferait sur les retraites, sur les salaires et sur le reste", a déclaré Olivier Faure, premier secrétaire du PS, sur TF1 ce mercredi.

Il a également assuré que les députés du PS s'opposeront à une nomination du président des Hauts-de-France: "Ce que j'ai compris, c'est que Xavier Bertrand est un homme de droite, qui veut appliquer le pacte législatif de Laurent Wauquiez, donc il n'y a aucun doute sur le fait que nous censurerions."

Pas de gouvernement: les Français s'impatientent

Toujours pas de fumée blanche depuis le 16 juillet dernier à Matignon. Le gouvernement démissionnaire est encore aux affaires autour de Gabriel Attal. La nomination du nouveau locataire de Matignon prend plus de temps que prévu, et cela commence à agacer les Français.

>> "Ça traîne": des Français agacés par les tergiversations autour du nouveau Premier ministre

50e jour depuis la démission du gouvernement

Depuis la démission acceptée du gouvernement de Gabriel Attal, le 16 juillet dernier après les législatives, cela fait donc 50 jours ce mercredi que la France attend la nomination d'un nouveau Premier ministre.

L'interminable quête d'un Premier ministre

Thierry Beaudet, Bernard Cazeneuve, Xavier Bertrand... Personnalités politiques, membres de la société civile, inconnus du grand public: 59 jours après les législatives, une litanie de candidats au poste de Premier ministre a été avancée, sans qu'il soit toujours évident de distinguer les pistes sérieuses des comètes politiques.

Bienvenue sur ce direct

Bonjour à toutes et tous, bienvenue sur ce direct consacré aux tractations en cours en vue de la nomination d'un Premier ministre.

>> Premier ministre: toutes les infos du 3 septembre

LP, TRC, C.A